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DE NOMBREUSES FIRMES OCCIDENTALES COMMENCENT A QUITTER LA CHINE : LA QUALITE EN CAUSE

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Message  jimmyolsen Dim 6 Juil - 13:37:17

DE NOMBREUSES FIRMES OCCIDENTALES COMMENCENT A QUITTER LA CHINE : LA QUALITE EN CAUSE Ourson10

Les nounours Steiff reviennent en Europe: le fabricant de l'emblématique ours en peluche allemand a annoncé cette semaine qu'il renonçait à produire en Chine. Il n'est pas le seul à refaire ses comptes.

Plus de production en Chine pour Steiff "Nous pouvons garantir la qualité seulement si la production est entre nos mains", a expliqué le patron de la société, Martin Frechen, au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung. Or, avec des ours haut-de-gamme dont les prix peuvent grimper jusqu'à 120 euros pièce, la qualité est une question primordiale pour cette traditionnelle entreprise familiale.

L'année dernière, en France, l'opticien Atol avait fait revenir sa production de Chine dans le Jura, et avait ainsi attiré l'attention sur ce phénomène.

Ce n'est pas un hasard si l'industrie du jouet est maintenant touchée par ce mouvement de retour. Il s'agit tout d'abord de l'une des industries qui a le plus délocalisé vers la Chine. En outre, une série de scandales sur la qualité et la sécurité des produits a terni l'image des sous-traitants chinois: l'Américain Mattel a notamment rappelé plusieurs fois et massivement des jouets colorés avec de la peinture contenant du plomb.

Steiff n'est pas un cas isolé. "N'importe quelle entreprise y pense sérieusement", explique à l'AFP Ulrich Brobeil, juriste de la fédération de l'industrie du jouet DVSI. Pour des raisons de coûts, notamment de coûts de transport, mais aussi de qualité. "Il va y avoir des nouvelles réglementations dans l'Union européenne", selon lui, et il sera "plus facile et moins cher (de s'y conformer) en produisant en Allemagne ou dans des pays proches".

Ailleurs aussi, la tendance est perceptible. Ainsi dans le textile, une autre branche qui s'est laissée tenter en masse par les bas salaires chinois. Les prêts-à-porter Gerry Weber quittent la Chine pour l'Ukraine, et d'autres envisagent de renverser la délocalisation.

"On sent qu'il y un mouvement dans la direction du retour", confirme à l'AFP Silvia Jungbauer, en charge des questions de commerce extérieur à la fédération des industries textiles. "La proximité géographique joue à nouveau un rôle prépondérant, la qualité aussi", explique-t-elle. Et, facteur clé, "les coûts en Chine ont fortement grimpé ces derniers mois".

Les salaires dans l'Empire du Milieu augmentent, comme les coûts de logistique et de transport, tirés par la hausse des prix de l'énergie. Pour Reinhard Döpfer, directeur de la fédération de la maille, qui regroupe les industries du tricot et des sous-vêtements, produire en Chine a augmenté de 30% en un an pour les entreprises de son secteur.

Après la Chine, "l'Albanie, la Macédoine, la Serbie et le Monténégro sont les destinations du moment pour l'industrie allemande", selon lui. Mais "je ne vois pas la production revenir en Allemagne, ça non", ajoute-t-il.

D'ailleurs, le fabricant de nounours Steiff ne rapatrie pas sa production en Allemagne mais vers le Portugal.

Mais au final, l'économie allemande pourrait profiter quand même de ce retour de balancier. Dans le textile par exemple, avoir des sites de production en Europe ou à ses frontières signifie que "les matières premières, les tissus, pourront venir d'Allemagne", explique Mme Jungbauer, ce qui n'était pas le cas en Chine.

Dans d'autres secteurs, l'Allemagne même pourrait revenir dans la course. Envolée des prix de l'énergie oblige, "même les coûts salariaux élevés en Allemagne ne pèsent plus autant dans la balance par rapport aux coûts logistiques, quand un produit doit être transporté d'Asie en Europe", a déclaré vendredi à la radio Peter Oberegger, patron du fabricant d'aspirateurs Vorwerk, à Wuppertal (ouest).
jimmyolsen
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