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L'UMP MENACE PAR LE VOLONTARISME DE SARKOZY ?

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Message  maryline678 Dim 28 Sep - 11:13:56

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Qui doute encore un instant que le RMI (Revenu Minimum d’Insertion) soit un piège ? Plus grand monde. Première constatation, les Rmistes ne se sortent que très rarement de leur situation sociale difficile, mais également, par extension, de leurs ghettos où ils sont contraints de vivre que sont leurs quartiers ou leurs cités défavorisés des grandes villes. Mais le RMI est également dissuasif pour ceux qui veulent reprendre un emploi. Pour une telle personne, pratiquement seuls les emplois rémunérés au salaire minimum sont accessibles. Pire, ils sont souvent à temps partiels. En d’autres termes, pour la plupart, l’opération se traduit par une stagnation du pouvoir d’achat, les maigres gains étant avalés par de nouveaux frais (exemple, les frais de transport). Au niveau des droits sociaux, les pertes sont sèches (aides aux logements, priorité pour l’attribution d’un logement social…). Quant aux Rmistes qui ont l’opportunité de travailler au « noir », ils gagnent bien souvent d’avantage qu’un travailleur, parfois plus qu’un cadre moyen dans certains secteurs d’activité. Il fallait donc réformer le système et le mécanisme de réinsertion sur le marché du travail. Cela vient de donner le RSA.

La mise en place du RSA a créé des fractures au sein de l’UMP. Ou plus exactement a élargi les fractures déjà existantes. Le fait est que le mode de financement du RSA a été perçu par les élus de droite comme un nouveau coup dur à la veille des élections sénatoriales de la semaine dernières, et à l’orée des élections européennes de Juin 2009. Tout a commencé avec l’adoption aux forceps du mini-traité européen initié par Sarkozy qui a détaché plusieurs gaullistes et souverainistes du méga-parti majoritaire. Au-delà des quelques défections, de milliers de désabonnements à l’UMP, des dissensions se sont faits jour sur l’abandon du recours au référendum populaire au profit d’une adoption parlementaire qui fut le cadre de menaces présidentielles : quiconque ferait défection serait exclu de l’UMP, ne figurerait plus sur les listes électorales à venir, voir perdrait son poste d’élu. D’autres se sont vu promettre des fonctions dans des commissions parlementaires. Le problème est que les élus commençaient à ressentir un certain malaise au sein de leur électorat. Les municipales les confirmèrent durement dans leurs impression. Par ailleurs, tout comme au PS, une bataille rangée au sommet de l’UMP faisait rare pour la présidence de l’UMP. Xavier Bertrand, parti pris dans cette bataille, s’élevait également au rang de prétendant au poste de premier ministre occupé par François Fillon qui, selon beaucoup d’observateurs, exaspérait Nicolas Sarkozy par son insolente popularité dans l’opinion publique.

La seconde fracture au sein de l’UMP fut consécutive au débat sur la réforme des institutions et les modifications de la Constitution, limitant le recours au référendum populaire. Ainsi, de très nombreux députés virent le peuple, donc leur électorat, privé sur la possibilité de se prononcer sur l’éventuelle adhésion de la Turquie à l’Union européenne. La présidence usa à nouveau des menaces, des sanctions, contre des députés, dont certains entrèrent quasiment en dissidence. Pour eux, cela virait au cauchemar. L’électorat UMP exprimait aussi clairement son raz le bol envers un gouvernement qui devait réduire l’imposition et qui, en fait, avait, à l’époque, créé 11 nouvelles taxes depuis juin 2007 et l’élection présidentielle, soit un record sous la Vième République. Les élus UMP comprenaient très bien que seules les luttes de pouvoir à la tête du PS empêchaient celui-ci de mobiliser dans la rue avec l’aide des syndicats. Pourtant, ils dépendaient d’élections locales à venir où le poids de l’appartenance aux partis politiques était moins important. Il y avait donc bien une divergence de plus en plus profonde entre les intérêts du gouvernement et ceux des députés. Cela s’accentua avec la politique de réduction des effectifs de l’armée et de la fermeture d’implantations militaires. Ainsi, les grincements de dents furent surtout entendus dans les fiefs UMP du Nord de la France : de Lille à Strasbourg en passant par les Ardennes. Beaucoup d’élus locaux entrèrent en opposition ouverte avec Sarkozy et Morin (Ministre de la défense), mais faute de relais des députés et élus locaux du sud et du centre de la France, leurs protestations se sont étouffées d’elles-mêmes malgré que les aides compensatoires promises ne permettaient pas une relance socio-économique des régions concernées.

Puis, vint donc le RSA qui est en train de créer de nouvelles lignes e fracture au sein d’un UMP et d’un gouvernement qui a pris l’habitude d’user et d’abuser de menaces de purges internes. Cette fois, le problème est que le députés se retrouvent à nouveau face à un large mouvement de grogne de leur base électorale. En cause, son mode de financement : le prélèvement d’une nouvelle taxe (la 12ième de Sarkozy) sur la placements financiers de la classe moyenne. Cette taxe excite d’autant plus l’opposition qu’elle ne concerne pas les plus fortunés pour cause de bouclier fiscal qui fut déjà l’objet au lendemain de l’élection présidentielle, d’un mouvement de mécontentement parce qu’il correspondait concrètement à un cadeau fiscal réservé aux plus riches. Pire, pour les députés, ce sont les multiplications d’études socio-économiques remettant en cause l’efficacité du RSA. Dans ce contexte plus que délicat, Nicolas Sarkozy ne put que reporter la mise en place de nouvelles taxes écologiques en remettant, comme à son habitude, dans les rangs Jean-François Borloo. Mais n’est-ce déjà pas déjà trop tard ? Sarkozy a déjà créé plus de taxes que François Mitterrand dans sa pire période de rage taxatoire.
maryline678
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Message  dudule Ven 3 Oct - 15:04:43

Il n'y a rien de nouveau à affirmer que Sarko a un petit penchant pour la dictature. Jusqu'à son discours parfois démagogique. On passe de la racaille des banlieues à la racaille des dissidents. Dans la logique des choses. Il est aussi l'homme des effets d'annonce qui masque son incapacité à peser sur les événements. Et puis, peut-on encore le croire lorsqu'il vilipende le capitalisme financier alors qu'il en a été si longtemps l'un des plus grands défenseurs ?

dudule
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