La Gestalt-thérapie
2 participants
Page 1 sur 1
La Gestalt-thérapie
La Gestalt-thérapie a été créée en 1951 comme une psychothérapie qui s'est inscrite dans la mouvance de la psychologie humaniste et existentielle.
La Gestalt-thérapie résulte de la rencontre de plusieurs courants de pensées : différentes approches psychanalytiques (S. Freud, W. Reich, O. Rank), la gestalt-théorie (ou psychologie de la forme), la phénoménologie, le holisme, l'existentialisme, l'humanisme, …
Pour en savoir plus …
Depuis sa création, la Gestalt-thérapie a évolué sous l'impulsion des inventeurs eux-mêmes et aussi de leurs successeurs immédiats.
Aujourd'hui, elle est toujours et principalement connue comme une psychothérapie se pratiquant lors d'entretiens/séances individuels en face à face et dans les groupes de thérapie ; cette dernière forme de travail psychothérapeutique a été utilisée en Gestalt-thérapie et l'a même singularisée par rapport à d'autres psychothérapies.
Des concepts gestaltistes ont été repris pour être utilisés dans le cadre de groupe de développement personnel ou sont aussi appliqués dans d'autres domaines : l'éducation, le social, les organisations, institutions et entreprises.
En France aujourd'hui, la Gestalt-thérapie comme psychothérapie s'inscrit dans la mouvance de la psychothérapie relationnelle.
Création - développement
La Gestalt-thérapie a été conçue par Frederick Perls (1893-1970), neuro-psychiatre et psychanalyste allemand, et Laura Perls (1905-1990), docteur en psychologie (Gestalt-psychologie) et psychanalyste allemande, dans le livre "Le Moi, la Faim, l'Agressivité" publié en 1942 à Durnand (Afrique du Sud) et contenant les prémices de la Gestalt-thérapie. Celle-ci naquit vraiment en 1951 avec la parution à New York de "Gestalt-thérapy", le livre fondateur contenant les concepts essentiels de la Gestalt-thérapie. Cet ouvrage princeps fut écrit avec Paul Goodman (1911-1972), philosophe et écrivain de la mouvance anarchiste nord-américaine, qui fut également l'un des penseurs de la Gestalt-thérapie.
C'est aux États-Unis, dans le bouillonnement de création de nouveaux courants psychanalytiques et de nouvelles psychothérapies que la Gestalt-thérapie se développa dès 1952, à partir de la création d'Instituts de formation.
Après avoir eu quelques difficultés à prendre son essor, elle fut rendue célèbre avec son créateur Frederick Perls, par le courant de la contre-culture nord-américaine, dans les années 70.
Dans l'élan des années 70, la Gestalt-thérapie a traversé l'Atlantique pour arriver en Europe. En France, elle s'est développée au début des années 80 avec la création de plusieurs écoles et instituts de formation.
Aujourd'hui, la Gestalt-thérapie est pratiquée sur tous les continents.
Quelques caractéristiques théoriques
La théorie de la Gestalt-thérapie s’appuie sur le paradigme concevant l'être humain comme un organisme/système en contact avec l'autre et avec son environnement, vivant une expérience indissociable de son contexte (théorie du champ).
Dans une situation donnée, cet être humain n'est pas considéré uniquement comme un sujet en tant que psyché, mais comme une personne avec toutes ses dimensions indissociables (biologiques, corporelles, sensorielles, mentales, spirituelles, affectives, relationnelles et sociales), un tout unifié différent de la somme de ses parties (Holisme) en contact permanent et fluctuant avec son environnement.
D'autre part, l'être humain est une personne ayant une responsabilité dans la construction de sa vie et non un être prédéterminé par ses expériences passées. La gestalt-thérapie a privilégié le concept de responsabilité (l'Homme responsable développé par l'existentialisme) délaissant la primauté de la culpabilité de la psychanalyse freudienne.
L'agressivité est placée du côté de l'élan vital, comme force qui permet d'aller vers l'autre, à sa rencontre, à la découverte de l'environnement ; dans son fondement, c'est une force de vie et non une force de destruction, de mort.
La santé se définit comme la capacité d'une personne à s'ajuster de manière fluide et créative aux autres et à l'environnement avec lesquels elle entre en contact.
La pathologie n'est pas considérée comme perturbation de la personne par excès ou insuffisance, en rapport à une normalité présupposée. Elle est une perte pour la personne, de sa capacité à choisir ses interactions et d'organiser ses expériences de contact.
L'intention de la Gestalt-thérapie, est d'accompagner la personne (thérapisant), être unique et différencié, à construire sa vie dont elle se sent responsable quant à ses choix, à se vivre comme créatrice de son existence, être autonome. Non-conformiste par essence et de part ses inventeurs, son intention n'est pas la "correction" de la personne dans la perspective d'une adaptation à une normalité sociale. En ce sens, la gestalt-thérapie s'inscrit dans la continuité de la maïeutique socratique.
La focalisation sur le processus de la personne (thérapisant) en train de contacter son environnement, ici et maintenant, est l’innovation de la Gestalt-thérapie ; cette caractéristique fait que le gestalt-thérapeute est plus centré sur la prise de conscience du "comment" des situations que sur le savoir "pourquoi", du comment de la présence corporelle, émotionnelle et cognitive. L’attention, au cours des séances de travail, sera ainsi plus portée sur le processus que sur le contenu. Elle se démarque ainsi de toutes les autres thérapies et psychanalyses qui se centrent avant tout et essentiellement sur le sujet et son organisation psychique.
L’ici et maintenant constitue le support privilégié du travail thérapeutique. Le Gestalt-thérapeute est attentif à l’expérience de contact de la personne, dans les dimensions corporelles, affectives, sensitives, mentales et à ses besoins, désirs, fantasmes, ressentis, émotions. Cette expérience de contact contient simultanément la présence du passé (souvenirs, expériences antérieures positives ou négatives, …) et du futur (anticipations, projets, …). Cette attention, portée sur l’ici et maintenant et le comment, permet d’éclairer le sens de nos comportements, de comprendre leur construction, leur histoire et ainsi de réinterroger les fondements profonds de l’être. Le travail thérapeutique consiste aussi à insérer de la nouveauté porteuse de changement et de remaniement en profondeur de l’être.
Le Gestalt-thérapeute est un être présent, un participant-observateur-commentateur actif du processus se déroulant dans la dynamique de la relation thérapeutique ; dans le processus, le Gestalt-thérapeute est un intervenant engagé et attentif. Il travaille avec son éprouvé et fait part de sa propre expérience dans le contact avec le thérapisant dans l’intention de favoriser des prises de conscience et d'une amorce de changement.
Le Gestalt-thérapeute travaille avec le thérapisant à la restauration de ses capacités à mobiliser ses ressources afin de créer de la nouveauté dans sa manière d'organiser son expérience de contact avec les autres et son environnement ; lui donner les moyens d'accroître ses possibilités de choix dans sa manière d'interagir dans des situations présentes connues ou inconnues, permettant ainsi la continuité du développement qui a pu être entravé par des interactions répétées ou inadaptées.
La recherche du sens est le résultat d'une co-construction du sens de l'expérience par le dialogue entre le Gestalt-thérapeute et le thérapisant.
Pour permettre la prise de conscience, dans l'ici et maintenant du travail thérapeutique, des perturbations dans le cycle de l'expérience d'une personne (manifestation des contacts insatisfaisants, répétition de scénarios souffrants, inhibition, peur, …), le Gestalt-thérapeute peut utiliser, en plus du mode d'intervention verbale, différents supports "techniques" et des mises en actes qui peuvent favoriser des prises de conscience globales et fulgurantes ("Insight" – W. Kölher, Gestalt-théorie).
Parmi les techniques parfois utilisées pour restaurer, stimuler et développer les capacités créatives des thérapisants dans leur recherche d'une manière différente d'être en contact avec l'autre et leur environnement, nous pouvons citer : le jeu, le monodrame, le théâtre, le clown, les approches corporelles, la créativité artistique (dessin, peinture, modelage de la terre, sculpture, …). Ces approches restent des supports d’expression permettant d’observer et développer ce qui se passe entre le client et son moyen d’expression. Elles offrent d’autres modes de contact entre thérapisant et Gestalt-thérapeute.
nadineBXL- Nombre de messages : 15
Age : 48
Date d'inscription : 16/06/2008
Psychologie et Inhalt-therapie
Comme avec la plupart des sciences (notamment l'économie), la question qui se pose avec la psychologie, ce sont les présupposés, non interrogés, qui guident et orientent la façon de voir les choses. La psychologie n'échappe pas à la pensée unique, cette pensée qui considère comme allant de soi que les humains sont d'office assignés à l'épanouissement, à l'enrichissement et au plaisir. L'épanouissement de la personne (être soi-même, s'aimer soi-même, le développement de soi-même), l'enrichissement relationnel (des relations enrichissantes, l'autre m'enrichit, c'est une expérience enrichissante), le plaisir (l'incontournabilité du désir et du plaisir - quelqu'en soit par ailleurs la forme, standard ou non), voilà donc ces 3 Grâces de la pensée unique jamais questionnée, mais qui oriente par avance tout discours axé sur la psyché (du grec psukhê ou souffle (de la vie)).
On pourrait, en effet, voir les choses autrement et par exemple au lieu de parler d'épanouissement, on pourrait parler d'enflure ou de boursouflure du soi. Quant à l'enrichissement, on pourrait se demander ce que la relation aux autres a à voir avec l'avidité, la cupidité, c'est-à-dire avec cette mentalité qui motive les riches et qui les fait se gausser d'avoir bien eu les autres, de les avoir floués. De même, quand on voit que les humains sont des viandes vite avariées, on se rend compte qu'il vaudrait mieux parler de besoin plutôt que de plaisir - et à ce sujet, on remarque bien toute l'unicité de la pensée unique, puisque si des substances artificielles comme le Viagra sont prônées, par contre pour le contraire, à savoir un éradicateur du besoin, on n'effectue aucune recherche scientifique ni aucune réclame; comme si le droit à la différence était à sens unique.
Qu'ont à voir avec le souffle de la vie, et l'épanouissement, et l'enrichissement, et le plaisir? Et n'y-a-t'il pas aussi l'effacement (ou le détachement), l'appauvrissement (ou le désintérêt), le besoin (ou le désengorgement)?
Comme l'enfant qui vient de deux parents, on voit bien que le monde provient de la conjonction de la vie avec du mort, de l'union de vie et de matière morte. Ainsi les humains sont du mort-vivant, ils sont comme des zombies ou encore des ressuscités. C'est la vie qui, en tant que vide ou non-mort, c.-à-d. non-matière, anime le mort matériel, et lui donne forme - une forme tubulaire. La vie, en s'insufflant comme vide dans du mort, lui donne une forme de tuyau. Ce mixte de vie et de mort constitue alors un univers à structure tubulaire, formalisé par les lois de Manchon, qui a réussi à unifier la loi des rotations universelles avec la théorie unitaire du champ vibratoire ''. Les lois fondamentales de l'univers et de son contenu sont des lois de la tubularité et des flux propres à cette tubularité.
L'humain n'est en effet pas beaucoup plus qu'un ver évolué. Cette forme de tuyau permet le passage de mort (boisson et nourriture) à travers le vide intérieur du mort-vivant, passage qui fait se conserver ce mort-vivant.
Mais dès lors que la psychologie prend par définition un point de vue exclusif, à savoir le point de vue de la vie (psyché), autrement dit du vide, alors le remplissage de ce vide lui paraît comme allant de soi : s'épanouir, c'est remplir autour de soi; s'enrichir, c'est remplir en soi; avoir du plaisir, consiste essentiellement, à remplir du tuyau avec de l'autre tuyau, autrement dit à remplir en même temps en soi et/ou autour de soi.
Par là s'éclaire le psychologique ou la voix de l'âme qui, en tant que vide en souffrance, appelle au remplissage. Toute psychologie serait donc psychologie du remplissage de la forme et récemment une nouvelle branche de la psychologie, dénommée '' Inhalt-therapie, a été formée. Espérons qu'elle remplisse son office.
On pourrait, en effet, voir les choses autrement et par exemple au lieu de parler d'épanouissement, on pourrait parler d'enflure ou de boursouflure du soi. Quant à l'enrichissement, on pourrait se demander ce que la relation aux autres a à voir avec l'avidité, la cupidité, c'est-à-dire avec cette mentalité qui motive les riches et qui les fait se gausser d'avoir bien eu les autres, de les avoir floués. De même, quand on voit que les humains sont des viandes vite avariées, on se rend compte qu'il vaudrait mieux parler de besoin plutôt que de plaisir - et à ce sujet, on remarque bien toute l'unicité de la pensée unique, puisque si des substances artificielles comme le Viagra sont prônées, par contre pour le contraire, à savoir un éradicateur du besoin, on n'effectue aucune recherche scientifique ni aucune réclame; comme si le droit à la différence était à sens unique.
Qu'ont à voir avec le souffle de la vie, et l'épanouissement, et l'enrichissement, et le plaisir? Et n'y-a-t'il pas aussi l'effacement (ou le détachement), l'appauvrissement (ou le désintérêt), le besoin (ou le désengorgement)?
Comme l'enfant qui vient de deux parents, on voit bien que le monde provient de la conjonction de la vie avec du mort, de l'union de vie et de matière morte. Ainsi les humains sont du mort-vivant, ils sont comme des zombies ou encore des ressuscités. C'est la vie qui, en tant que vide ou non-mort, c.-à-d. non-matière, anime le mort matériel, et lui donne forme - une forme tubulaire. La vie, en s'insufflant comme vide dans du mort, lui donne une forme de tuyau. Ce mixte de vie et de mort constitue alors un univers à structure tubulaire, formalisé par les lois de Manchon, qui a réussi à unifier la loi des rotations universelles avec la théorie unitaire du champ vibratoire ''. Les lois fondamentales de l'univers et de son contenu sont des lois de la tubularité et des flux propres à cette tubularité.
L'humain n'est en effet pas beaucoup plus qu'un ver évolué. Cette forme de tuyau permet le passage de mort (boisson et nourriture) à travers le vide intérieur du mort-vivant, passage qui fait se conserver ce mort-vivant.
Mais dès lors que la psychologie prend par définition un point de vue exclusif, à savoir le point de vue de la vie (psyché), autrement dit du vide, alors le remplissage de ce vide lui paraît comme allant de soi : s'épanouir, c'est remplir autour de soi; s'enrichir, c'est remplir en soi; avoir du plaisir, consiste essentiellement, à remplir du tuyau avec de l'autre tuyau, autrement dit à remplir en même temps en soi et/ou autour de soi.
Par là s'éclaire le psychologique ou la voix de l'âme qui, en tant que vide en souffrance, appelle au remplissage. Toute psychologie serait donc psychologie du remplissage de la forme et récemment une nouvelle branche de la psychologie, dénommée '' Inhalt-therapie, a été formée. Espérons qu'elle remplisse son office.
Alotar- Nombre de messages : 24
Age : 107
Emploi/loisirs : kayak sur le danube
Date d'inscription : 29/08/2008
je ne sais pas pourquoi...
je ne sais pas pourquoi, mais toutes ces sciences, ou pseudo sciences m'ont toujours fait un peu peur. par ignorance, certainement. mais il est vrai que qui dit cerveau dit risque de manipulation du cerveau. je préfère qu'on ne touche pas au mien. Ca pu trop les dangereux arnaque de l'église de scientologie de Ron Hubbard. bip ! bip !
nivelloi- Invité
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum