Indiana Jones et le Royaume du Crane de Cristal

[misterwalsh]

Indiana Jones, une crânerie fragile comme le cristal

La génération « Transformers » va littéralement encenser ce nouvel épisode. Même chose pour les aficionados de l’archéologue bourlingueur qui n’auront pour seule exigence que de revoir Harrison Ford porter un Borsalino et faire claquer son fouet sur un autochtone dans une pyramide, sans oublier ceux pour qui les effets visuels hauts en couleurs justifient l’achat onéreux de leurs écrans Plasma HD 52 pouces. Les autres, les trentenaires qui ont été brinquebalés par les aventures de la trilogie durant leurs jeunesses et qui ont pu avoir un véritable attachement pour le personnage d’Henry Jones Junior ainsi que pour l’atmosphère particulière que dégage ses films, n’apprécieront que moyennement ce nouvel opus.

Ils seront sans doute plus exigeants et attendront le retour à l’écran de « papy Jones » avec plus de fébrilité que d’autres. Et cela d’autant plus que Georges Lucas, producteur de ce quatrième volet, avait auparavant mis un bémol à sa mythique trilogie Star Wars par le rajout d’un projet en triptyque qui - très prometteur sur le papier - fut assez décevant, tant la magie scénaristique des trois premiers épisodes avait disparue. Il fallait donc espérer que le syndrome « Lucas » ne soit pas contagieux pour le grand Steven Spielberg.

Or, il arriva précisément ce qu’ils redoutaient ; un médiocre Blockbuster de plus dans le tourbillon fantastico-extravagant hollywoodien actuel (voir à ce sujet : La Momie, Benjamin Gates, Le Roi Scorpion, La Ligue des Gentlemen extraordinaires, Transformers, Hulk, Alien vs Predator, Les 4 Fantastiques, X-Men, Cat Woman, Hellboy, Superman Returns, Ghost Rider, Iron Man, la liste est tragiquement interminable).

Bien entendu, tout ces films ne sont pas à mettre dans le même panier - certains sont bien plus mauvais que d’autres - mais ils participent tous de cette mouvance actuelle qui privilégie la superficialité d’effets spéciaux numériques couplés à un scénario minimaliste mais gonflé par d’interminables séquences d’actions à une originalité scénaristique et à l’exploration des personnages mis en scène. Les anciens volets Indiana Jones arrivait remarquablement à cumulés les deux aspects, mais avec cet « Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal », ont se rend rapidement compte que l’écueil de la pâle copie scénaristique compensée par une avalanche d’effets spéciaux numériques n’a pu être évitée. Malgré un début très prometteur, le récit tombe rapidement dans une quête sans âme, brouillonne, parsemée de clins d’œil lourdingue et de réplique tragi-comique. Le tout couronné par un des thèmes cher à Spielberg, qui d’ailleurs ne manque pas de donner une touche absurde et incohérente à l’univers d’Indiana Jones, à savoir le départ des Neptuniens vers les cieux étoilés. On en ressort tout émoustillé, peut être manquait-il un dinosaure dans la scène de la jungle…

Voilà donc un scénario faiblard pour un Spielberg en petite forme qui fera regretter ceux qui trouvaient qu’« Indiana Jones et la dernière croisade » portait bien son nom. C’est dommage, car il y avait sûrement autre chose à exploiter de cette configuration inédite d’un héros devenu vieux et découvrant les responsabilités qui incombe à un père de famille.

[Xenophon]

personnellement, je n'ai jamais rien de trouver de si intéressant dans la saga des indiana jones. histoires sans trop de queue ni tête soutenues à grands coups de marketting, il est étonnant de constater à quel point ce genre de film attirent les gens. est-ce que de plus en plus de gens n'auraient rien d'autre à faire dans leur vie que de regarder des imbécilités pareilles ? je le crois sincèrement. finalement, ce ne sont pas les films qui sont à blamer, mais bien les imbéciles qui vont les voir. société de consommation débilitante, quand tu nous tiens !

[desperad]

ok, ce film n'est pas un monument du cinéma, mais il n'existe pas non plus pour l'être. Divertissement il est, divertissement il restera pour des ados à peine boutonneux. il faut le prendre pour ça et uniquement pour ça. Et puis, Ford a l'âge de ses artères. alors, ne lui en demander pas trop. il frise l'infarctus.

[Xavier-F]

je suis d'accord avec la critique. Ce film est nul comme pas possible. Comment Harrison "frankestein" Ford a-t-il pu se fourvoyer là dedans, lui qui a en plus le souffle désormais court ? Et Spielberg ? Il pouvait pas rester à Pekin pour faire le film de promo des JO de la honte ? Cela nous aurait épargner de dépenser trop d'euros pour quelque chose qui n'en vaut certainement pas la peine.

[vanpattent]

je suis d'accord avec les critiques de l'article. ce film -que j'ai été voir- est vraiment nul à chier. la plupart des grosses productions d'aujourd'hui ne valent rien. manque d'imagination ? je ne sais pas, je ne fais que faire le constat.

[nadineBXL]

j'ai vu le film et j'ai bien failli m'endormir. J'appelerais ce film : un véritable navet. le spectaculaire ne parvient pas à dissimuler la pauvreté du scénario. Absolument à ne pas voir !

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