Est-ce que la Commission européenne représente les citoyens des pays membres de l'Union ?
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Est-ce que la Commission européenne représente les citoyens des pays membres de l'Union ?
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jimmyolsen- Admin
- Nombre de messages : 391
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des fonctionnaires surpayés à rien faire
Qui a voté pour eux ? personne. Qui les a mis en place ? des politiques qui en ont perdu le contrôle. Corruption (et on se fout des africains... afligeant), salaires démesurés par rapport au travail effectué (et on se fout des américains), ils n'ont pas intérêt à représenter les citoyens, parce que cela foudrait dire qu'ils devraient leur rendre des comptes.
kostas66- Nombre de messages : 29
Age : 50
Date d'inscription : 30/04/2008
Re: Est-ce que la Commission européenne représente les citoyens des pays membres de l'Union ?
Cela s'appelle une technostructure. D'autres diraient un gros mer....
Ce qui n'est pas incompatible.
Ce qui n'est pas incompatible.
j-luc- Nombre de messages : 72
Age : 68
Emploi/loisirs : consultant formateur en ressources humaines.
Date d'inscription : 14/05/2008
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TECHNOCRATES ?
Les technocrates de la Commission européenne ne représentent qu'eux-mêmes. j'en connais deux qui ne travaillent pratiquement pas pour des salaires de fou et qui ne paient pratiquement pas d'impôts. C'est un monde fermé quasi aristocratique qui a ses rêgles et dont, les membres, vont finir par se reproduire entre eux. Et c'est que c'est arroguant ! Balladez-vous du côté de la station Schuman à 16/17 heures, vous verrez ces messieurs et mesdames refuser obstinement à vous adresser un regard.
GYOR- Invité
Re: Est-ce que la Commission européenne représente les citoyens des pays membres de l'Union ?
Que ce soit les fonctionnaires européens, ou les élus, peu bien peu dans le nombre savent ce que rédiger un CV et une lettre de motivation signifie.
Ils ont une connaissance tout aussi vague des entretiens de recrutement et n'ont sans doute jamais connu la joie de l'analyse graphologique.
Bref voilà une population coupée de celles et de ceux qu'elle est sensée représenter.
Vous avez dit démocratie?
Mais très INdirecte alors.........
Qu'il y ai entre eux des "love affaire" importe peu. Qu'ils se cooptent importe plus.
Mais laissez les donc baigner dans leur élitisme et leur condescendance affichées.
Cela trahi plus de l'incertitude qu'autre chose.
J'en suis intimement convaincu depuis qu'à travers des recrutements quand j'étais DRH, je voyais passer des anciens de Science Po dont la candidature était accompagnée d'une lettre de recommandation d'un député national.
Ce qui rendait la candidature propre au classement vertical.
Ils ont une connaissance tout aussi vague des entretiens de recrutement et n'ont sans doute jamais connu la joie de l'analyse graphologique.
Bref voilà une population coupée de celles et de ceux qu'elle est sensée représenter.
Vous avez dit démocratie?
Mais très INdirecte alors.........
Qu'il y ai entre eux des "love affaire" importe peu. Qu'ils se cooptent importe plus.
Mais laissez les donc baigner dans leur élitisme et leur condescendance affichées.
Cela trahi plus de l'incertitude qu'autre chose.
J'en suis intimement convaincu depuis qu'à travers des recrutements quand j'étais DRH, je voyais passer des anciens de Science Po dont la candidature était accompagnée d'une lettre de recommandation d'un député national.
Ce qui rendait la candidature propre au classement vertical.
j-luc- Nombre de messages : 72
Age : 68
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Date d'inscription : 14/05/2008
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réponse
La commission européenne ne représente pas du tout les citoyens membres. De Suisse, je vois les vois plutôt comme des fonctionnaires que lesquels personnes ne vote et qui imposent des directives sans se soucier des effets pratiques. je ne sais pas si la Banque européenne fait partie de la commission européenne, mais cela ne serait pas étonnant vu la médiocre politique monnétaire qu'elle pratique. En plus, j'ai un ami français qui m'a dit qu'ils étaient surpayés et qu'ils ne payaient pas grand chose d'impôt. mais tout ça est peut-être la raison pour laquelle une majorité de suisses ne veulent pas faire partie de l'Union européenne. Dont moi. Pitié, tout mais pas ça !
EliseCH- Invité
voilà ma réponse : après, je vais acheter un pack de bière !
Les commissaires européens et leurs fonctionnaires ne se préoccupent pas le moins du monde de la vie quotidienne de l'Union. Ces types ont des salaires de fous, des protections sociales astronomiques, ne payent pas ou presque d'impôt. Je n'aime pas Sarko, mais sa proposition de baisser la TVA sur les produits pétroliers était une excellente idée pour tous ceux qui tirent le diable par les deux bouts. Oui, mais voilà, les technocrates débiles de la Commission n'en veulent pas. Et avec quelle morgue !
voici l'article du Soir d'aujourd'hui :
"Les ministres des Finances de la zone euro, réunis à Francfort, ont rejeté la proposition du président français Nicolas Sarkozy de plafonner la TVA sur les carburants pour faire face à la flambée des prix pétroliers, a indiqué leur chef de file Jean-Claude Juncker.
AP
« Il ne saurait être question de mettre en place face à la flambée des prix pétroliers des contre-mesures fiscales d’ordre général », comme les ministres l’avaient dit en septembre 2005 à Manchester, a déclaré le chef de file des ministres des Finances Jean-Claude Juncker.
« Nous pensons toujours que cette décision est la bonne », a-t-il dit à l’issue d’une réunion à Francfort de l’Eurogroupe, qui réunit les ministres des Finances de la zone euro.
À un mois du début de la présidence française de l’UE, M. Sarkozy avait suggéré la semaine dernière aux pays membres de « suspendre » le prélèvement de la TVA sur le prix des produits pétroliers à partir d’un certain niveau, afin de limiter les effets de la hausse des cours du brut."
Résumé : citoyens européens, crevez la gueule ouverte et foutez-nous la paix !
voici l'article du Soir d'aujourd'hui :
"Les ministres des Finances de la zone euro, réunis à Francfort, ont rejeté la proposition du président français Nicolas Sarkozy de plafonner la TVA sur les carburants pour faire face à la flambée des prix pétroliers, a indiqué leur chef de file Jean-Claude Juncker.
AP
« Il ne saurait être question de mettre en place face à la flambée des prix pétroliers des contre-mesures fiscales d’ordre général », comme les ministres l’avaient dit en septembre 2005 à Manchester, a déclaré le chef de file des ministres des Finances Jean-Claude Juncker.
« Nous pensons toujours que cette décision est la bonne », a-t-il dit à l’issue d’une réunion à Francfort de l’Eurogroupe, qui réunit les ministres des Finances de la zone euro.
À un mois du début de la présidence française de l’UE, M. Sarkozy avait suggéré la semaine dernière aux pays membres de « suspendre » le prélèvement de la TVA sur le prix des produits pétroliers à partir d’un certain niveau, afin de limiter les effets de la hausse des cours du brut."
Résumé : citoyens européens, crevez la gueule ouverte et foutez-nous la paix !
NIVELLOI- Invité
cher vieux Nivellois. La crise n'est pas pour tout le monde
Nivellois, je suis d'accord avec toi, mais la crise n'est pas pour tout le monde, surtout pour les pollueurs : lis cet article tiré du Figaro :
Alors que le pétrole a battu plusieurs fois ses records historiques au mois de mai, les ventes de véhicules neufs ont progressé de 12,7% par rapport à mai 2007, à nombre comparable de jours ouvrables.
Le comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) a publié lundi les résultats du mois de mai concernant les ventes de véhicules particuliers neufs en France. Elles ont ainsi progressé de 7,1% sur le mois en données brutes, et de 12,7% à nombre comparable de jours, par rapport à mai 2007. En avril, les ventes de véhicules particuliers avaient progressé de 15,1% en données brutes. Les marques françaises ont progressé de 7,2% sur la période, et leur part de marché s'est établie en légère progression, à 53,5%, contre 46,5% pour les marques étrangères.
PSA a enregistré une croissance de 1,8% en données brutes, à 56 123 véhicules vendus, dont 30 849 pour Peugeot qui progresse de 3%, et 25 274 pour Citroën, en augmentation de 0,3%. De son côté, Renault a connu une croissance de 13,6% à 44 837 véhicules, alors que Dacia, constructeur de la Logan, a reculé de 9,4%, à 2 332 ventes sur le mois.
Du côté des marques étrangères, Nissan affiche une envolée de 52,6%, l'italien Fiat progresse de 33,3%, Ford de 16,4%, GM Europe de 16,3%. Les ventes du coréen Hyundai ont cependant chuté de 30,2% sur la période.
Alors que le pétrole a battu plusieurs fois ses records historiques au mois de mai, les ventes de véhicules neufs ont progressé de 12,7% par rapport à mai 2007, à nombre comparable de jours ouvrables.
Le comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) a publié lundi les résultats du mois de mai concernant les ventes de véhicules particuliers neufs en France. Elles ont ainsi progressé de 7,1% sur le mois en données brutes, et de 12,7% à nombre comparable de jours, par rapport à mai 2007. En avril, les ventes de véhicules particuliers avaient progressé de 15,1% en données brutes. Les marques françaises ont progressé de 7,2% sur la période, et leur part de marché s'est établie en légère progression, à 53,5%, contre 46,5% pour les marques étrangères.
PSA a enregistré une croissance de 1,8% en données brutes, à 56 123 véhicules vendus, dont 30 849 pour Peugeot qui progresse de 3%, et 25 274 pour Citroën, en augmentation de 0,3%. De son côté, Renault a connu une croissance de 13,6% à 44 837 véhicules, alors que Dacia, constructeur de la Logan, a reculé de 9,4%, à 2 332 ventes sur le mois.
Du côté des marques étrangères, Nissan affiche une envolée de 52,6%, l'italien Fiat progresse de 33,3%, Ford de 16,4%, GM Europe de 16,3%. Les ventes du coréen Hyundai ont cependant chuté de 30,2% sur la période.
Dill- Invité
Re: Est-ce que la Commission européenne représente les citoyens des pays membres de l'Union ?
Elle est bizarre ne trouvez-vous pas cette "europe" qui ratifie un traité grace aux parlements nationaux alors qu'il y a une forte possibilité qu'un troisième référendum dise une fois de plus non.
Quelle que soit la position que l'on ai sur le sujet, cela dénote un certain malaise.
Si l'Irlande devait dire non au traité de Lisbonne nous risquons de voir les eurocrates courir dans tous les sens comme des poulets sans têtes.
Quelle que soit la position que l'on ai sur le sujet, cela dénote un certain malaise.
Si l'Irlande devait dire non au traité de Lisbonne nous risquons de voir les eurocrates courir dans tous les sens comme des poulets sans têtes.
j-luc- Nombre de messages : 72
Age : 68
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Date d'inscription : 14/05/2008
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Et si les irlandais mettaient tout le mone d'accord ?
le référendum qui va avoir lieu en Irlande risque de donner des sueurs froides aux technocrates surpayés de Bruxelles. les derniers sondages indiquent que le Non l'emporterait, ce qui reviendrait à dire que le mini traité du traitre Sarkoshit irait tout droit à la poubelle. Une bonne nouvelle pour les hollandais et les français qui n'en voulaient pas et qui ont été trahis par leurs gouvernements. Je fais comme tout le monde, je pose un article en pièce jointe pour appuyer mon avis :
Stéphane Kovacs
06/06/2008 | Mise à jour : 21:16 | Commentaires 51 .
Jeudi, l'Irlande pourrait rejeter le traité de Lisbonne, un texte jugé compliqué qui inquiète la population.
PENDANT que l'Europe retient son souffle, à six jours du référendum sur le traité de Lisbonne, les Irlandais continuent de s'arracher les cheveux. Leur pays va-t-il devoir renoncer à sa neutralité, autoriser l'avortement, ou même… la détention des enfants de 3 ans, comme l'affirme le camp du non ? Ce texte est-il « le plus équilibré que nous ne pourrons jamais obtenir », comme le martèle le gouvernement ? Dans le doute, c'est le slogan repris aux adversaires du traité de Nice, rejeté par les Irlandais en 2001, qui s'impose : « Si vous ne savez pas, votez non ! »
Pour la première fois depuis le début de la campagne, un sondage, publié hier par l'Irish Times, place le « non » en tête : avec 35 %, il est en progression constante, tandis que le oui plonge à 30 %.
Principale raison invoquée par les « nonistes » : ils ne comprennent rien à ce traité dit « simplifié ». L'Irlande, unique pays européen à être tenu, de par sa Constitution, d'organiser un référendum, s'apprête à se prononcer sur un texte que seuls 5 % des électeurs affirment comprendre, et que personne ou presque n'a lu entièrement. Brian Cowen, le nouveau premier ministre, « n'a pas eu le temps ». Charlie McCreevy, le commissaire européen de Dublin, a même confié qu'il ne s'attendait pas à ce que « des Irlandais sains d'esprit » le fassent. Quant au vice-premier ministre, Mary Coughlan, elle n'a visiblement pas tout compris, elle qui a assuré récemment que « certains grands pays comme l'Allemagne »avaient actuellement « deux commissaires européens », ce qui n'est plus le cas depuis 2004…
Pour les opposants au traité, ces maladresses sont du « pain bénit ». « Comment veulent-ils qu'on leur fasse confiance, alors qu'ils démontrent leur totale incompétence en matière européenne » , se gausse Declan Ganley, fondateur de l'organisation Libertas. Ce héraut du « non », un jeune chef d'entrepris e multimillionnaire, se présente comme « passionnément proeuropéen », mais milite pour plus de démocratie et de transparence au sein des institutions européennes.
À la sortie des églises ou des entreprises, il distribue ce traité « que le gouvernement n'a pas pris la peine d'envoyer aux électeurs ». « Des faits, pas de politique, répète-t-il. Jusqu'ici, l'Europe a été bénéfique à l'Irlande, ne changeons rien… » Seul parti parlementaire à s'opposer au traité, le Sinn Féin marque lui aussi des points. « Nous voulons un meilleur deal pour l'Irlande, clament ses militants. En fait, c'est un non pour un meilleur oui. »
Craintes d'une harmonisation fiscale
Principaux sujets d'inquiétude, la « clause de solidarité » prévue en cas d'attaque terroriste qui, selon les adversaires du traité, remettrait en question la neutralité du pays. Ainsi que l'harmonisation fiscale, souhaitée notamment par la France, qui marquerait la fin des taux d'imposition extrêmement bas (notamment 12,5 % pour les sociétés), considérés par Dublin comme l'un des secrets de sa réussite. « Ils voudraient qu'on paie les mêmes impôts qu'en France, s'étrangle Declan Ganley. Il est essentiel que nous gardions le contrôle de nos investissements étrangers. Ce n'est pas le cas avec ce traité. »
Viennent s'ajouter les craintes personnelles des électeurs, alors que l'essoufflement du fameux « Tigre celtique » commence à les faire douter des bienfaits de l'Union européenne. La confiance des consommateurs est en chute libre, la croissance (5,3 % en 2007) devrait être divisée par deux cette année et le chômage (5,5 %) est reparti à la hausse. « Du coup, ils mettent tous leurs problèmes sur le dos du traité », déplore un militant du oui. Des opposants à la fermeture de plusieurs services d'un hôpital de province ont ainsi appelé à voter non…
Soupçonné de corruption, l'ancien premier ministre, Bertie Ahern, a démissionné il y a un mois, afin d'éviter un vote sanction. Négociateur de la première mouture du traité, le nouveau taoiseach, Brian Cowen, ne sait plus où donner de la tête. À bord de son « Yes-Bus », il sillonne sans relâche les routes irlandaises, se faisant tantôt menaçant, tantôt conciliant, comme avec la puissante Association des agriculteurs irlandais, à laquelle il a promis d'« utiliser son veto si un accord inacceptable pour l'Irlande est soumis au vote » lors des pourparlers de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Les trois principales formations politiques, les syndicats, les organisations patronales et agricoles ont beau soutenir le traité, « c'est difficile de le rendre excitant… », soupire Enda Kenny, leader du parti chrétien-démocrate Fine Gael.
« L'appel à la paranoïa nationale est toujours beaucoup plus fort que la rationalité, analyse Alan Dukes, ancien président de l'Institut des affaires européennes. Que se passera-t-il en cas de victoire du « non » ? La seule réponse honnête est : on ne sait pas. »
En tout cas, les autorités ont déjà prévenu : « Cette fois-ci, il n'y a pas de plan B. » Car « le traité de Lisbonne, c'est déjà le plan B ».
Stéphane Kovacs
06/06/2008 | Mise à jour : 21:16 | Commentaires 51 .
Jeudi, l'Irlande pourrait rejeter le traité de Lisbonne, un texte jugé compliqué qui inquiète la population.
PENDANT que l'Europe retient son souffle, à six jours du référendum sur le traité de Lisbonne, les Irlandais continuent de s'arracher les cheveux. Leur pays va-t-il devoir renoncer à sa neutralité, autoriser l'avortement, ou même… la détention des enfants de 3 ans, comme l'affirme le camp du non ? Ce texte est-il « le plus équilibré que nous ne pourrons jamais obtenir », comme le martèle le gouvernement ? Dans le doute, c'est le slogan repris aux adversaires du traité de Nice, rejeté par les Irlandais en 2001, qui s'impose : « Si vous ne savez pas, votez non ! »
Pour la première fois depuis le début de la campagne, un sondage, publié hier par l'Irish Times, place le « non » en tête : avec 35 %, il est en progression constante, tandis que le oui plonge à 30 %.
Principale raison invoquée par les « nonistes » : ils ne comprennent rien à ce traité dit « simplifié ». L'Irlande, unique pays européen à être tenu, de par sa Constitution, d'organiser un référendum, s'apprête à se prononcer sur un texte que seuls 5 % des électeurs affirment comprendre, et que personne ou presque n'a lu entièrement. Brian Cowen, le nouveau premier ministre, « n'a pas eu le temps ». Charlie McCreevy, le commissaire européen de Dublin, a même confié qu'il ne s'attendait pas à ce que « des Irlandais sains d'esprit » le fassent. Quant au vice-premier ministre, Mary Coughlan, elle n'a visiblement pas tout compris, elle qui a assuré récemment que « certains grands pays comme l'Allemagne »avaient actuellement « deux commissaires européens », ce qui n'est plus le cas depuis 2004…
Pour les opposants au traité, ces maladresses sont du « pain bénit ». « Comment veulent-ils qu'on leur fasse confiance, alors qu'ils démontrent leur totale incompétence en matière européenne » , se gausse Declan Ganley, fondateur de l'organisation Libertas. Ce héraut du « non », un jeune chef d'entrepris e multimillionnaire, se présente comme « passionnément proeuropéen », mais milite pour plus de démocratie et de transparence au sein des institutions européennes.
À la sortie des églises ou des entreprises, il distribue ce traité « que le gouvernement n'a pas pris la peine d'envoyer aux électeurs ». « Des faits, pas de politique, répète-t-il. Jusqu'ici, l'Europe a été bénéfique à l'Irlande, ne changeons rien… » Seul parti parlementaire à s'opposer au traité, le Sinn Féin marque lui aussi des points. « Nous voulons un meilleur deal pour l'Irlande, clament ses militants. En fait, c'est un non pour un meilleur oui. »
Craintes d'une harmonisation fiscale
Principaux sujets d'inquiétude, la « clause de solidarité » prévue en cas d'attaque terroriste qui, selon les adversaires du traité, remettrait en question la neutralité du pays. Ainsi que l'harmonisation fiscale, souhaitée notamment par la France, qui marquerait la fin des taux d'imposition extrêmement bas (notamment 12,5 % pour les sociétés), considérés par Dublin comme l'un des secrets de sa réussite. « Ils voudraient qu'on paie les mêmes impôts qu'en France, s'étrangle Declan Ganley. Il est essentiel que nous gardions le contrôle de nos investissements étrangers. Ce n'est pas le cas avec ce traité. »
Viennent s'ajouter les craintes personnelles des électeurs, alors que l'essoufflement du fameux « Tigre celtique » commence à les faire douter des bienfaits de l'Union européenne. La confiance des consommateurs est en chute libre, la croissance (5,3 % en 2007) devrait être divisée par deux cette année et le chômage (5,5 %) est reparti à la hausse. « Du coup, ils mettent tous leurs problèmes sur le dos du traité », déplore un militant du oui. Des opposants à la fermeture de plusieurs services d'un hôpital de province ont ainsi appelé à voter non…
Soupçonné de corruption, l'ancien premier ministre, Bertie Ahern, a démissionné il y a un mois, afin d'éviter un vote sanction. Négociateur de la première mouture du traité, le nouveau taoiseach, Brian Cowen, ne sait plus où donner de la tête. À bord de son « Yes-Bus », il sillonne sans relâche les routes irlandaises, se faisant tantôt menaçant, tantôt conciliant, comme avec la puissante Association des agriculteurs irlandais, à laquelle il a promis d'« utiliser son veto si un accord inacceptable pour l'Irlande est soumis au vote » lors des pourparlers de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Les trois principales formations politiques, les syndicats, les organisations patronales et agricoles ont beau soutenir le traité, « c'est difficile de le rendre excitant… », soupire Enda Kenny, leader du parti chrétien-démocrate Fine Gael.
« L'appel à la paranoïa nationale est toujours beaucoup plus fort que la rationalité, analyse Alan Dukes, ancien président de l'Institut des affaires européennes. Que se passera-t-il en cas de victoire du « non » ? La seule réponse honnête est : on ne sait pas. »
En tout cas, les autorités ont déjà prévenu : « Cette fois-ci, il n'y a pas de plan B. » Car « le traité de Lisbonne, c'est déjà le plan B ».
Xavier-F- Invité
Re: Est-ce que la Commission européenne représente les citoyens des pays membres de l'Union ?
Lorsque l'on voit au quotidien ce que donne le plan B, c'est une bonne nouvelle d'apprendre qu'il n'y a pas de plan C.
La question des institutions politiques de l'UE, parce que c'est cela que les citoyens européens rejettent et non l'idée d'europe elle même, pose avec accuité la question de la démocratie.
Rien de plus, mais rien de moins non plus.
On ne conforte pas l'illégitimité par de la communication.
Petit extrait qui me semble bien résumer la situation:
"L’expression "traité constitutionnel" est un aveu d’abus de pouvoir : on n’écrit pas les constitutions par voie de traité. Ce n’est pas aux ministres, ni aux parlementaires ni aux juges d’écrire ou de modifier les institutions européennes : seuls les peuples eux-mêmes, - sur proposition d’une Assemblée constituante désintéressée, c’est-à-dire dont les membres n’écrivent pas des règles pour eux-mêmes -, seuls les peuples eux-mêmes ont la légitimité politique de fixer et limiter les pouvoirs de leurs représentants, par référendum, à l’issue d’un vrai débat public."
Etienne Chouard
La question des institutions politiques de l'UE, parce que c'est cela que les citoyens européens rejettent et non l'idée d'europe elle même, pose avec accuité la question de la démocratie.
Rien de plus, mais rien de moins non plus.
On ne conforte pas l'illégitimité par de la communication.
Petit extrait qui me semble bien résumer la situation:
"L’expression "traité constitutionnel" est un aveu d’abus de pouvoir : on n’écrit pas les constitutions par voie de traité. Ce n’est pas aux ministres, ni aux parlementaires ni aux juges d’écrire ou de modifier les institutions européennes : seuls les peuples eux-mêmes, - sur proposition d’une Assemblée constituante désintéressée, c’est-à-dire dont les membres n’écrivent pas des règles pour eux-mêmes -, seuls les peuples eux-mêmes ont la légitimité politique de fixer et limiter les pouvoirs de leurs représentants, par référendum, à l’issue d’un vrai débat public."
Etienne Chouard
Dernière édition par j-luc le Sam 14 Juin - 20:56:52, édité 1 fois
j-luc- Nombre de messages : 72
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Re: Est-ce que la Commission européenne représente les citoyens des pays membres de l'Union ?
""Je n'aime pas Sarko, mais sa proposition de baisser la TVA sur les produits pétroliers était une excellente idée pour tous ceux qui tirent le diable par les deux bouts. Oui, mais voilà, les technocrates débiles de la Commission n'en veulent pas. ""
...euh, en fait si il a proposé ca, c'est justement parce qu'il savait que ca allait être rejetté. Ca lui permet de dire: "Ben vous voyez, moi, j'voulais baisser la TVA mais c'est l'Europe qui veut pas!" Alors que rien ne l'empêche de baisser les assises, si il veut.
...euh, en fait si il a proposé ca, c'est justement parce qu'il savait que ca allait être rejetté. Ca lui permet de dire: "Ben vous voyez, moi, j'voulais baisser la TVA mais c'est l'Europe qui veut pas!" Alors que rien ne l'empêche de baisser les assises, si il veut.
Rascar C- Invité
Et un et deux et trois référendums
qui vont dans le sens opposé de celui souhaité par la technostructure.
Cela sera-t-il suffisant pour que certains ouvrent enfin les yeux?
A suivre.
Cela sera-t-il suffisant pour que certains ouvrent enfin les yeux?
A suivre.
j-luc- Nombre de messages : 72
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pour moi
Barroso cette nuit, sur Euronews, j'ai écouté une interview de Barroso : édifiante ! Ce monsieur donneur de leçon a déclaré que la Commission trouvera le moyen de passer outre le Non irlandais. Après Sarko qui a fait passé le traité en France par voie parlementaire pour ne pas risquer un nouvel échec (58% des français veulent un référendum sur la question -Figaro), le Non hollandais, le quasi certain Non anglais (le Non friserait les 62% dernier sondage Sunday Times), l'incertitude thèque, il est difficile de considérer l'Union européenne comme une démocratie. Que de morgue et d'arrogance. Et j'ajouterai depuis tout à l'heure, que nous ferions bien de nous poser toute une série de question alors que plus de 70% de notre législation est imposé par la Commission et nos parlementaires ne devenant plus que des bénis oui-oui.
nat1200- Invité
Et voilà, les technocrates s'aprètent à se foutre de la démocratie
Après le non des irlandais, après ceux des français et des hollandais, avant celui des anglais, les hypothètiques danois et tchèques, les gouvernements français (pourtant en France, 58% des français veulent un nouveau référendum, ce que leur refuse Sarko) et la Commission européenne ont déjà pris leur devant : le Non irlandais ne sera pas respecté. Question : est-ce que cela est un message aux anglais, danois et tchèques que ça ne sert à rien de s'exprimer. C'est ce qu'on appelle un dictature. Ou plus exactement une dictature techocratique. Tiens, est-ce que ça ne rappelerait pas plus ou moins la dictature dans le vide (j'ai lu l'article de Jimmy Olsen sur son blog) de l'Union soviétique ?
Je joints l'article pris dans le figaro d'aujourd'hui. Il est tout simplement édifiant :
Les responsables européens se refusent à envisager que le non irlandais puisse causer les mêmes dommages que les non français et néerlandais d'il y a trois ans.
De notre correspondant à Bruxelles
Un an seulement après l'adoption par les chefs d'État européens du traité simplifié, qui était censé remettre l'Europe sur les rails institutionnels, son rejet par les citoyens irlandais plonge à nouveau les Vingt-Sept dans le désarroi. Le revers est d'autant plus cuisant qu'il intervient trois ans seulement après le double non français et néerlandais à la Constitution. Ce premier échec, que l'UE avait déjà mis quarante-huit mois à surmonter, se répète alors même que cette nouvelle version du texte, allégée, avait pour objectif de le rendre plus « lisible ». Comble de malchance, c'est la France qui, sous sa prochaine présidence, sera chargée de réparer les pots cassés. Le secrétaire d'État français aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, n'hésitait pas hier à se dire « effondré », tout en assurant que les priorités françaises pour les Vingt-Sept ne seraient pas « affectées par les résultats (irlandais) car la France a établi ses priorités avec ses partenaires européens sur la base du traité actuel ».
Si le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, évoquait un « coup grave » porté à la construction européenne, les dirigeants de l'UE se sont néanmoins efforcés de minimiser les conséquences de cet accident de parcours. Utilisant les mêmes formules qu'au lendemain du non français, en mai 2005, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, déclarait que le traité de Lisbonne « n'était pas mort ». Il ajoutait que le processus de ratification devait se « poursuivre normalement ».
Dans un communiqué conjoint, Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande, Angela Merkel, ont exprimé le même souhait. « Nous prenons acte de la décision démocratique des citoyens irlandais avec tout le respect qui lui est due, même si nous la regrettons », ont déclaré Paris et Berlin en formulant le vœu que « les autres États membres poursuivront le processus de ratification ». La veille, Londres avait déjà assuré ses partenaires qu'il ne dérogerait pas à la règle. L'examen du traité reste programmé la semaine prochaine à la Chambre des lords, alors même que Gordon Brown est soumis à d'énormes pressions du camp conservateur. Ce dernier pousse le premier ministre britannique à organiser un référendum, dans l'espoir de torpiller définitivement le texte.
Rafistolage juridique
De la même manière, le premier ministre néerlandais, Jan Peter Balkenende, a affirmé que le Parlement des Pays-Bas continuerait l'examen du traité dans les prochaines semaines. Six autres pays ne l'ont pas encore ratifié, dont la République tchèque et le Danemark, deux États où demeure quelque suspense. « Il ne faut surtout pas donner l'impression que l'Europe est en panne », résumait un diplomate européen.
Le premier ministre Brian Cowen est fermement invité, la semaine prochaine, lors du Conseil européen de Bruxelles, à proposer à ses homologues des moyens de sortir de l'impasse institutionnelle. En octobre 2001, déjà, les électeurs irlandais avaient rejeté le traité de Nice avant de l'accepter un an plus tard, après que fut ajoutée à leur intention une déclaration annexe au traité, insistant sur la « neutralité » du pays en matière militaire. Cette solution de rafistolage juridique refait aujourd'hui surface. Comme l'explique un dirigeant français, « il revient aux Irlandais de nous dire quel codicille ils souhaitent (à nouveau) obtenir », afin qu'un nouveau texte puisse être représenté au suffrage populaire, sans crainte d'un nouvel échec. Selon un scénario idéal, l'Irlande pourrait revoter au printemps prochain, ce qui retarderait de quelques mois seulement l'adoption du traité de Lisbonne.
« Nous ne pouvons pas nous permettre de gaspiller notre temps dans les crises institutionnelles et dans les pauses destinées à la réflexion », a plaidé le président du Parti socialiste européen, Poul Nyrup Rassmussen. Le dirigeant danois fait référence à l'intermède de deux ans qui s'était écoulé entre les rejets français et néerlandais de la Constitution et la négociation du traité simplifié. À l'époque, la Commission européenne avait présenté un « plan D », baptisé « Démocratie et dialogue », censé combler le fossé entre les citoyens et l'Europe. Avec le résultat que l'on connaît aujourd'hui en Irlande. Cette fois, les Vingt-Six semblent décidés à passer en force, quitte à bousculer un pays peuplé de 4 millions d'habitants.
Je joints l'article pris dans le figaro d'aujourd'hui. Il est tout simplement édifiant :
Les responsables européens se refusent à envisager que le non irlandais puisse causer les mêmes dommages que les non français et néerlandais d'il y a trois ans.
De notre correspondant à Bruxelles
Un an seulement après l'adoption par les chefs d'État européens du traité simplifié, qui était censé remettre l'Europe sur les rails institutionnels, son rejet par les citoyens irlandais plonge à nouveau les Vingt-Sept dans le désarroi. Le revers est d'autant plus cuisant qu'il intervient trois ans seulement après le double non français et néerlandais à la Constitution. Ce premier échec, que l'UE avait déjà mis quarante-huit mois à surmonter, se répète alors même que cette nouvelle version du texte, allégée, avait pour objectif de le rendre plus « lisible ». Comble de malchance, c'est la France qui, sous sa prochaine présidence, sera chargée de réparer les pots cassés. Le secrétaire d'État français aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, n'hésitait pas hier à se dire « effondré », tout en assurant que les priorités françaises pour les Vingt-Sept ne seraient pas « affectées par les résultats (irlandais) car la France a établi ses priorités avec ses partenaires européens sur la base du traité actuel ».
Si le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, évoquait un « coup grave » porté à la construction européenne, les dirigeants de l'UE se sont néanmoins efforcés de minimiser les conséquences de cet accident de parcours. Utilisant les mêmes formules qu'au lendemain du non français, en mai 2005, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, déclarait que le traité de Lisbonne « n'était pas mort ». Il ajoutait que le processus de ratification devait se « poursuivre normalement ».
Dans un communiqué conjoint, Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande, Angela Merkel, ont exprimé le même souhait. « Nous prenons acte de la décision démocratique des citoyens irlandais avec tout le respect qui lui est due, même si nous la regrettons », ont déclaré Paris et Berlin en formulant le vœu que « les autres États membres poursuivront le processus de ratification ». La veille, Londres avait déjà assuré ses partenaires qu'il ne dérogerait pas à la règle. L'examen du traité reste programmé la semaine prochaine à la Chambre des lords, alors même que Gordon Brown est soumis à d'énormes pressions du camp conservateur. Ce dernier pousse le premier ministre britannique à organiser un référendum, dans l'espoir de torpiller définitivement le texte.
Rafistolage juridique
De la même manière, le premier ministre néerlandais, Jan Peter Balkenende, a affirmé que le Parlement des Pays-Bas continuerait l'examen du traité dans les prochaines semaines. Six autres pays ne l'ont pas encore ratifié, dont la République tchèque et le Danemark, deux États où demeure quelque suspense. « Il ne faut surtout pas donner l'impression que l'Europe est en panne », résumait un diplomate européen.
Le premier ministre Brian Cowen est fermement invité, la semaine prochaine, lors du Conseil européen de Bruxelles, à proposer à ses homologues des moyens de sortir de l'impasse institutionnelle. En octobre 2001, déjà, les électeurs irlandais avaient rejeté le traité de Nice avant de l'accepter un an plus tard, après que fut ajoutée à leur intention une déclaration annexe au traité, insistant sur la « neutralité » du pays en matière militaire. Cette solution de rafistolage juridique refait aujourd'hui surface. Comme l'explique un dirigeant français, « il revient aux Irlandais de nous dire quel codicille ils souhaitent (à nouveau) obtenir », afin qu'un nouveau texte puisse être représenté au suffrage populaire, sans crainte d'un nouvel échec. Selon un scénario idéal, l'Irlande pourrait revoter au printemps prochain, ce qui retarderait de quelques mois seulement l'adoption du traité de Lisbonne.
« Nous ne pouvons pas nous permettre de gaspiller notre temps dans les crises institutionnelles et dans les pauses destinées à la réflexion », a plaidé le président du Parti socialiste européen, Poul Nyrup Rassmussen. Le dirigeant danois fait référence à l'intermède de deux ans qui s'était écoulé entre les rejets français et néerlandais de la Constitution et la négociation du traité simplifié. À l'époque, la Commission européenne avait présenté un « plan D », baptisé « Démocratie et dialogue », censé combler le fossé entre les citoyens et l'Europe. Avec le résultat que l'on connaît aujourd'hui en Irlande. Cette fois, les Vingt-Six semblent décidés à passer en force, quitte à bousculer un pays peuplé de 4 millions d'habitants.
franco45- Invité
technocratique mais pas antidémocratique
Ce qui est amusant c'est que beaucoup de gens pensent toujours que les eurocrates imposent leurs décisions aux citoyens de facon antidémocratique. Or jusqu'à preuve du contraire, toute directive, issue d'une proposition de la commission fait l objet de débats et de votes au niveau des EM puisque tant le Conseil ( regroupant les ministres des etats membres) que le parlement européen ont leur mot à dire. Alors oui en effet, les fonctionnaires européens sont des théoriciens qui ne connaissent pas forcément grand chose niveau pratique, mais non ils n'imposent rien du tout, puisque ce sont les ETATS MEMBRES et donc NOS MINISTRES et deputés européens, qui ont leur dernier mot, ( rappelez vous de la proposition de directive bolkestein...)
mat222- Invité
@matt222
Si il y a bien un Conseil des ministres de l'Union (de l'économie, de l'intérieur...) qui se réunit effectivement pour discuter des dernières propositions de la Commission, il ne faut pas oublier que bon nombres de prérogatives fixées par les traités de Maastricht et de Nice permettent la Commission de passer ouvre ses avis et qui se les textes proposés par le Conseil et la Commission passent effectivement devant les députés européens, dans plus de 60% des cas (en fait, c'est un haut fonctionnaire grec de la Commission qui me l'a dit, ce qui n'a pas manqué de me outrer), ces derniers n'ont qu'un pouvoir consultatif, donc pas les moyens de s'opposer à leur mise en application. En fait de clarification, le mini-traité que j'ai lu avec attention, qui n'est qu'un raccourci de l'imbuvable Constitution (qu'un ami français m'a fournis et que j'ai étudié à m'en donner mal la tête tellement il est compliqué) simplifiait effectivement le fonctionnement de ce gros monstre qu'est devenu l'Europe en donnant davantage de pouvoir à la Commission européenne. Donc, retirait encore davantage de droit de regard des citoyens européens sur leur propre vie.
NIVELLOI- Invité
UE
je ne suis pas un spécialiste de l'Union européenne, mais mon impression est que de plus en plus la Commission ne représente plus qu'elle même.
jam45BXL- Invité
L'UE
l'Union européenne est, d'après moi, devenu un monstre depuis le traité de Nice. Lorsque les dirigeants européens ne parviennent plus à s'entendre pour la diriger, la Commission s'y substitue pour le grand malheur de la démocratie. En fait, je pense que l'Union européenne doit être revue de fond en comble. Elle doit impérativement se rapprocher des citoyens européens. Sinon, je suis d'accord aussi pour dire qu'elle finira par mourrir.
pierre- Invité
Bien vu matt222
Ce sont en effet le parlement européen et le conseil qui décident.
Je crois que le problème est plus lié au manque de communication qu'à une volonté de diriger sans partage.
Mais il faut reconnaître que le non de l'Irlande à la constitution handicape beaucoup plus sûrement les citoyensz que ne pourra jamais le faire la commission.
En effet, les Etats membre auraient eu moins de pouvoir qu'ils n'en ont actuellement et le social aurait pus prendre une place qu'aucun Etat memebre n'accepte de lui donner, et surtout pas l'Angleterre.
Donc il ne faut pas moins d'Europe, mais plus d'Europe sociale. Et de ce point de vue la Commission n'y peut rien.
En ce qui concerne les salaires, il y a un mythe qu'il faut dénoncer. C'est vrai que les saslaires des fonctionnaires est conséquent, et ils ne payent pas d'impôts nationaux, mais l'impôt communautaire. C'est à dire qu'ils participent au budget de l'Union Européenne et que par conséquent c'est ça en moins à payer par les Etats membre.
D'autre part, Il faut savoir que la masse salariale des fonctionnaires n'excède pas 1.5% du budget. Et quand on voit que la politique agricole commune en prend ± 60% on mesure combien il est nul de s'enprendre aux fonctionnaires.
De plus, j'aimerais savoir dans quel pays les fonctionnaires nationnaux ne sont pas engagé en fonction de leurs amitiés.
En plus, il y a contradiction entre fonctionnaire qui ne fait rien et la Commission qui impose non démocratiquement.
S'ils ne font rien, je me demande comment les textes qu'ils soumettent au conseil et au parlement s'écrivent.
Je crois que le problème est plus lié au manque de communication qu'à une volonté de diriger sans partage.
Mais il faut reconnaître que le non de l'Irlande à la constitution handicape beaucoup plus sûrement les citoyensz que ne pourra jamais le faire la commission.
En effet, les Etats membre auraient eu moins de pouvoir qu'ils n'en ont actuellement et le social aurait pus prendre une place qu'aucun Etat memebre n'accepte de lui donner, et surtout pas l'Angleterre.
Donc il ne faut pas moins d'Europe, mais plus d'Europe sociale. Et de ce point de vue la Commission n'y peut rien.
En ce qui concerne les salaires, il y a un mythe qu'il faut dénoncer. C'est vrai que les saslaires des fonctionnaires est conséquent, et ils ne payent pas d'impôts nationaux, mais l'impôt communautaire. C'est à dire qu'ils participent au budget de l'Union Européenne et que par conséquent c'est ça en moins à payer par les Etats membre.
D'autre part, Il faut savoir que la masse salariale des fonctionnaires n'excède pas 1.5% du budget. Et quand on voit que la politique agricole commune en prend ± 60% on mesure combien il est nul de s'enprendre aux fonctionnaires.
De plus, j'aimerais savoir dans quel pays les fonctionnaires nationnaux ne sont pas engagé en fonction de leurs amitiés.
En plus, il y a contradiction entre fonctionnaire qui ne fait rien et la Commission qui impose non démocratiquement.
S'ils ne font rien, je me demande comment les textes qu'ils soumettent au conseil et au parlement s'écrivent.
dissiden- Invité
technocrates
les technocrates forment une aristocratie avec ses propres rêgles et codes. Ils vivent en quasi vase-clos. C'est le retour de la monarchie institutionnelle à l'échelon européen.
alphonse- Invité
Que faire sans l'Union européenne ?
Un référendum sur le traité européen ? La question se pose encore au sein de la population française. A quoi servent nos représentants élus par le peuple s'ils n'ont pas les pouvoirs de ratifier ce type de traité ? Sans l'UE et la rigueur budgétaire imposée à ses membres, la France creuserait encore davantage son déficit et laisserait par égoïsme encore plus de dettes à régler aux générations futures qui en auront peut-être marre aussi de financer les retaites de personnes n'ayant pas travaillé plus de la moitié de leur vie… Si on veut faire des référendums, pourquoi pas sur la fin des privilèges des régimes spéciaux, le respect du droit à travailler et à circuler des usagers des transports en commun, l'obligation de résultat des étudiants lorsque leurs études sont financées par nos impôts ? J'ai pas mal voyagé -récemment en Chine- et j'ai le sentiment que sans une Europe forte et unie, on aura beaucoup de soucis à se faire pour l'avenir de nos entreprises et de nous même si on alourdit encore notre fardeau par un combat d'arrière garde sur les "acquis" devenus obsolètes dans la compétition mondiale.
waps76- Invité
Irréversible
Traité de Lisbonne : Irréversible.
La ratification de ce traité entrainera, au mieux, une grave crise institutionnelle dans les années à venir. Par la forme que pourrait prendre la ratification de ce traité, c'est l'aspect démocratique de notre République qui est renié. Par le fond néolibéral de son contenu c'est son aspect social qui sera mis à mal d'une façon organisée. Les citoyens et pétitionnaires qui viendront le 4 février porter ces doléances au président du congrès prendront acte de ce qui se fera ce jour-là. Ils viendront dire qu'ils savent ce qui se passe. Les partis politiques, les syndicats et les associations de ce pays qui ont porté et continuent de porter la mobilisation contre ce traité ne doivent pas se tenir à l'écart de cette initiative. Nous devons aller incarner, ce jour-là, physiquement toute notre désapprobation. Comment ne pas utiliser tous les moyens possibles pour faire comprendre, jusqu'au dernier moment, à notre représentation nationale, le grand danger qu'elle fait peser sur nos avenirs communs ? Mais voilà qu'au moment même, où nous attendons que nos outils politiques, syndicaux, associatifs nous mobilisent tous pour cette initiative, la plupart des hommes et des femmes qui en composent les organes exécutifs attendent de savoir si nous sommes réellement déterminés à manifester. Et rien ne se passe. Ou si peu. Devant l'histoire, dont une page peut se tourner le 4 février prochain, ceux qui n'auront pas tout fait pour accompagner une mobilisation citoyenne jusqu'au dernier moment, prendront un grand risque. Celui qu'on dise d'eux qu'ils n'auront pas tout tenté jusqu'au dernier instant. Celui où l'on pouvait encore changer les choses…
La ratification de ce traité entrainera, au mieux, une grave crise institutionnelle dans les années à venir. Par la forme que pourrait prendre la ratification de ce traité, c'est l'aspect démocratique de notre République qui est renié. Par le fond néolibéral de son contenu c'est son aspect social qui sera mis à mal d'une façon organisée. Les citoyens et pétitionnaires qui viendront le 4 février porter ces doléances au président du congrès prendront acte de ce qui se fera ce jour-là. Ils viendront dire qu'ils savent ce qui se passe. Les partis politiques, les syndicats et les associations de ce pays qui ont porté et continuent de porter la mobilisation contre ce traité ne doivent pas se tenir à l'écart de cette initiative. Nous devons aller incarner, ce jour-là, physiquement toute notre désapprobation. Comment ne pas utiliser tous les moyens possibles pour faire comprendre, jusqu'au dernier moment, à notre représentation nationale, le grand danger qu'elle fait peser sur nos avenirs communs ? Mais voilà qu'au moment même, où nous attendons que nos outils politiques, syndicaux, associatifs nous mobilisent tous pour cette initiative, la plupart des hommes et des femmes qui en composent les organes exécutifs attendent de savoir si nous sommes réellement déterminés à manifester. Et rien ne se passe. Ou si peu. Devant l'histoire, dont une page peut se tourner le 4 février prochain, ceux qui n'auront pas tout fait pour accompagner une mobilisation citoyenne jusqu'au dernier moment, prendront un grand risque. Celui qu'on dise d'eux qu'ils n'auront pas tout tenté jusqu'au dernier instant. Celui où l'on pouvait encore changer les choses…
karl492- Invité
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