LA CHINE NATIONALISTE : UN DANGER ?
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LA CHINE NATIONALISTE : UN DANGER ?
A la veille de l’ouverture des jeux olympiques et après des mois de tension tant intérieure (Tibet, révolte Ouighour, crises sociales urbaines et rurales à répétition, le chômage qui prend de plus en plus d’ampleur, un ralentissement de 12% des exportations…)qu’extérieure (les protestations pro-Tibet, les atteintes aux droits de l’homme et à la liberté de la presse internationale, la politique de boycotte envers la France, l’appui de Beijing aux régimes dictatoriaux du Zimbabwe et du Soudan…), force est de constater que la Chine n’a plus rien de communiste, mais vire de plus en plus vers le nationalisme le plus dur.
Avec la mort de Mao Zedong, l’idéologie a laissé la place aux pragmatismes économiques le plus plat. En fait, un marxiste pourrait affirmer que la théorie de Marx s’est très bien appliquée à la Chine. L’infrastructure économique s’est peu à peu imposé aux différentes infrastructures dès le tournant dans années 80, années durant laquelle l’Empire du Milieu s’est engagé dans une forme de démaoïsation de grande ampleur, plus importante même que ce que connut l’URSS avec sa déstalinisation. De nouvelles générations de dirigeants (mais relevant toujours de la gériatrie) se sont succédées dans les diverses structures du pouvoir durant près de 10 ans pour finir par conduire à la présence massive de réformateurs dans les rangs des cadres les plus importants du Parti communiste dont, au milieu des années 90, beaucoup de sinologues se demandaient encore ce qu’il pouvait encore bien avoir de « rouge ». Toujours était-il que la Chine prenait un virage serré vers une forme de capitalisme dirigé limité à certaines zones géographiques.
C’est au début des années 90 que les gouvernements occidentaux ont commencé à lâcher du lest sur la question des Droits de l’homme pour privilégier les relations échanges commerciaux. Au départ, il s’agissait pour quelques pionniers d’investir dans les entreprises locales ayant un fort potentiel de développement dans un marché encore quasi vierge de plusieurs centaines de milliers de consommateurs (correspondant de fait aux nouveaux riches qui commençaient à investir les nouvelles activités économiques privatisées et aux cadres du Parti Communiste dont beaucoup seront dix ans plus tard écartés pour corruption). Pourtant, le gouvernement chinois eut très vite la réaction de mettre à l’abri les entreprises les plus stratégiques commercialement ou financièrement et ainsi de fausser la concurrence domestique en faveur des sociétés à seul capital chinois. Pourtant, après 1995, malgré quelques crispations sino-américaines sur les droits de l’homme (les gouvernements européens privilégiant le mutisme pour ne pas compromettre les intérêts de leurs entreprises), les sociétés occidentales ont commencé à créer des joint-ventures en partenariat avec leurs homologues locaux (principalement dans l’automobile, l’aéronautique, la finance…) pour investir un peu plus le marché chinois qui prenait de plus en plus d’importance au fur et à mesure que de nouveaux et jeunes cadres plus au fait de l’enrichissement personnel montaient dans la hiérarchie du PC. Face aux obstructions faites par le gouvernement de Beijing aux sociétés étrangères de pénétrer le marché intérieur, les entreprises occidentales ont privilégiés, aux alentours de 1998 l’implantation d’unités de production sur les côtes nord, nord-est et sud-est de l’Empire du milieu pour exporter vers l’occident à moindre coût. Ce fut l’accélération du processus d’industrialisation moderne de la Chine et l’accélération de celui du pillage des techniques et des technologies qui devaient permettre à la Chine de concurrencer à terme les pays aux industries à hautes valeurs ajoutées.
Ce double processus n’a jamais été le fait du hasard, mais bien de la volonté des gouvernements chinois successifs de remettre l’Empire du Milieu, au milieu, justement, du monde. Alors que beaucoup de sinologues s’interrogeaient sur la date de la chute officiel du régime communiste, les économistes chinois avaient développé une théorie quasi aussi ancienne que la Chine elle-même, à forte emprunte confucéenne : la Chine est le centre du monde et tout doit tourner autour d’elle et à son seul bénéfice. Aussi, selon cette théorie, les deux mille ans de honteuse soumission au monde extérieur devait prendre fin pour voir l’avènement d’une suprématie non seulement d’un empire qui, dans l’imaginaire chinois, n’a jamais cessé d’existé, mais était plutôt en sommeil, mais aussi d’une soumission du monde à sa volonté. Dans certains milieux intellectuels et politiques influents, certains réveilleront la vieille idéologie confucéenne de la supériorité de la race chinoise et de la hiérarchisation raciale du monde. Et toute la politique gouvernementale a été orientée en ce sens de soumettre le monde à la Chine impériale. En fait, l’aveuglement des gouvernements, des élites philosophiques et politiques, des économistes à travers le monde, qui voulaient analyser l’évolution du Parti communiste ont servi ses intentions puisque cela détournait l’attention du monde de son véritable objectif : la soumission du reste du monde à la Chine.
Dans un discours, en 1949, sur la place Tiananmen, Mao Zedong proclamait : « la Chine enfin s’est levée » (Mémoires, éditions de Pékin, 1968). Cette phrase pouvait être lue à travers deux grilles d’analyses : la marxiste voulant qu’en ce sens, la Chine parvenait au développement socio-économiste ultime : le communisme ; la Chine allait reprendre sa place traditionnelle : la centrale dans le monde. En fait, la Chine de Mao se lançait déjà dans un nationalisme cryptocommuniste, Marx servant de vernis à une politique qui était résolument impérialiste. Et ce processus politique à vocation économique a toujours été soutenu par le nationalisme rampant d’une partie du peuple chinois, avant tout Han, stimulée par une élite intellectuelle étroitement encadrée et localisée à Beijing et à Shanghai nourrie par les grands classiques de Sun Yat-Sen et sa république de 1911.Zhao Guo-Jun résume très bien le basculement qui eut lieu peu à peu depuis le début des années 80 : Un film chinois des années 70, titré Amour difficile, avait alors été censuré parce qu’un personnage y disait : J’aime ce pays, mais ce pays m’aime-t-il ? ». Déjà, selon ce juriste, au-delà des incantations marxiste du PC d’alors, ce n’était pas le fait nationaliste qui était sanctionné (le nationalisme étant considéré comme déviant de nature bourgeois selon la phraséologie maoïste), mais le fait que le personnage s’interrogeait sur un double fait : le doute de devoir aimer le pays, le doute que le pays doive aimer ses nationaux. En fait, la question plus directe qui se posait reposait sur le principe deux fois millénaires que la Nation n’a pas à aimer et les nationaux doivent être entièrement à son service et le faire sans état d’âme. Et cette dynamique n’a jamais cessé de prendre de l’ampleur jusqu’à à aujourd’hui. D’ailleurs, l’universitaire Wang Xiao-Dong, choyé par l’Etat, écouté des élites politiques et administratives du pays, prône désormais l’isolationnisme et un bras de fer avec l’Occident. Aussi a-t-il affirmé il y a quelques semaines dans les pages de journaux tels que le Wall Street Journal, le New York Times, le Figaro et le Daily China, entre autres : « Il doit y avoir un bras de fer avec l’Occident parce qu’en réalité la Chine ne suit pas sa voie, mais celle des Etats-Unis… L’armée chinoise ne doit pas être seulement une armée de défense. L’Occident s’oppose à nous ! Nous devons être capables d’influencer militairement d’autres pays avec lesquels nous commerçons ».
Au niveau pratique, cette philosophie se traduit par l’activation de relations étroites avec le Soudan, l’Iran, le Zimbabwe, tant économiques que politiques, Beijing allant jusqu’à pratiquer l’obstruction systématique lorsque le Conseil de sécurité entreprend l’étude de dossiers sensibles, tel que celui du nucléaire iranien. Au niveau plus purement économique, Pékin échange allégrement aides au développement sans regards sur la nature des gouvernements et soutiens dans les Négociations du round de Doha à l’OMC contre des matières premières (principalement en Afrique). Au niveau social, Beijing infiltre largement les communautés chinoises immigrées en Occident et dans la proche périphérie de la Chine pour influencer les politiques intérieurs des Etats (les contre-manifestations sur l’affaire tibétaine aux Etats-Unis, en France et en Grande-Bretagne ; les réseaux mafieux en Birmanie, à Singapour et en Indonésie…). Pour ce qui est du militaire, le gouvernement a lancé ces dernières années des programmes d’armements colossaux, comme celui de la base sous-marine au Sud du pays, pouvant accueillir simultanément 20 sous-marins nucléaire d’attaque et les faire appareiller sans être détecter par les satellites militaires étrangers. Sans compter que son emplacement sous une montagne lui permettrait d’être quasi indestructible. Au niveau intérieur, le réseau internet contrôlé est largement utilisé pour véhiculer l’idéologie ultranationaliste sans que le gouvernement ne soit directement mis en première ligne, les manifestations « spontanées » anti-occidentales sont immédiatement disponibles (l’anti-français suite à l’affaire tibétaine), des dizaines de millions de tee-shirt « I love China » ont été vendus (ou distribués) à travers le pays à la veille des JO. Le juriste Xu Zhinyong, pourtant proche du gouvernement, le reconnait ouvertement : « Le gouvernement a beaucoup nourri le nationalisme depuis dix ans ». Lin Feng, un publicitaire encore totalement inconnu il y a six mois, est sorti de nulle part pour fonder « L’alliance des patriotes », une organisation possédant un site dont le but est : « Défendre la souveraineté de la Chine ». En clair, de plus en plus de chinois ne veulent plus que leur pays se contente d’être l’usine du monde : ils veulent qu’ils le dirigent.
Une question se pose pour les occidentaux : quand vont-ils cesser de simuler la cécité sur la nature résolument nationaliste, impérialiste et hégémonique d’une Chine deux fois millénaire ?
Avec la mort de Mao Zedong, l’idéologie a laissé la place aux pragmatismes économiques le plus plat. En fait, un marxiste pourrait affirmer que la théorie de Marx s’est très bien appliquée à la Chine. L’infrastructure économique s’est peu à peu imposé aux différentes infrastructures dès le tournant dans années 80, années durant laquelle l’Empire du Milieu s’est engagé dans une forme de démaoïsation de grande ampleur, plus importante même que ce que connut l’URSS avec sa déstalinisation. De nouvelles générations de dirigeants (mais relevant toujours de la gériatrie) se sont succédées dans les diverses structures du pouvoir durant près de 10 ans pour finir par conduire à la présence massive de réformateurs dans les rangs des cadres les plus importants du Parti communiste dont, au milieu des années 90, beaucoup de sinologues se demandaient encore ce qu’il pouvait encore bien avoir de « rouge ». Toujours était-il que la Chine prenait un virage serré vers une forme de capitalisme dirigé limité à certaines zones géographiques.
C’est au début des années 90 que les gouvernements occidentaux ont commencé à lâcher du lest sur la question des Droits de l’homme pour privilégier les relations échanges commerciaux. Au départ, il s’agissait pour quelques pionniers d’investir dans les entreprises locales ayant un fort potentiel de développement dans un marché encore quasi vierge de plusieurs centaines de milliers de consommateurs (correspondant de fait aux nouveaux riches qui commençaient à investir les nouvelles activités économiques privatisées et aux cadres du Parti Communiste dont beaucoup seront dix ans plus tard écartés pour corruption). Pourtant, le gouvernement chinois eut très vite la réaction de mettre à l’abri les entreprises les plus stratégiques commercialement ou financièrement et ainsi de fausser la concurrence domestique en faveur des sociétés à seul capital chinois. Pourtant, après 1995, malgré quelques crispations sino-américaines sur les droits de l’homme (les gouvernements européens privilégiant le mutisme pour ne pas compromettre les intérêts de leurs entreprises), les sociétés occidentales ont commencé à créer des joint-ventures en partenariat avec leurs homologues locaux (principalement dans l’automobile, l’aéronautique, la finance…) pour investir un peu plus le marché chinois qui prenait de plus en plus d’importance au fur et à mesure que de nouveaux et jeunes cadres plus au fait de l’enrichissement personnel montaient dans la hiérarchie du PC. Face aux obstructions faites par le gouvernement de Beijing aux sociétés étrangères de pénétrer le marché intérieur, les entreprises occidentales ont privilégiés, aux alentours de 1998 l’implantation d’unités de production sur les côtes nord, nord-est et sud-est de l’Empire du milieu pour exporter vers l’occident à moindre coût. Ce fut l’accélération du processus d’industrialisation moderne de la Chine et l’accélération de celui du pillage des techniques et des technologies qui devaient permettre à la Chine de concurrencer à terme les pays aux industries à hautes valeurs ajoutées.
Ce double processus n’a jamais été le fait du hasard, mais bien de la volonté des gouvernements chinois successifs de remettre l’Empire du Milieu, au milieu, justement, du monde. Alors que beaucoup de sinologues s’interrogeaient sur la date de la chute officiel du régime communiste, les économistes chinois avaient développé une théorie quasi aussi ancienne que la Chine elle-même, à forte emprunte confucéenne : la Chine est le centre du monde et tout doit tourner autour d’elle et à son seul bénéfice. Aussi, selon cette théorie, les deux mille ans de honteuse soumission au monde extérieur devait prendre fin pour voir l’avènement d’une suprématie non seulement d’un empire qui, dans l’imaginaire chinois, n’a jamais cessé d’existé, mais était plutôt en sommeil, mais aussi d’une soumission du monde à sa volonté. Dans certains milieux intellectuels et politiques influents, certains réveilleront la vieille idéologie confucéenne de la supériorité de la race chinoise et de la hiérarchisation raciale du monde. Et toute la politique gouvernementale a été orientée en ce sens de soumettre le monde à la Chine impériale. En fait, l’aveuglement des gouvernements, des élites philosophiques et politiques, des économistes à travers le monde, qui voulaient analyser l’évolution du Parti communiste ont servi ses intentions puisque cela détournait l’attention du monde de son véritable objectif : la soumission du reste du monde à la Chine.
Dans un discours, en 1949, sur la place Tiananmen, Mao Zedong proclamait : « la Chine enfin s’est levée » (Mémoires, éditions de Pékin, 1968). Cette phrase pouvait être lue à travers deux grilles d’analyses : la marxiste voulant qu’en ce sens, la Chine parvenait au développement socio-économiste ultime : le communisme ; la Chine allait reprendre sa place traditionnelle : la centrale dans le monde. En fait, la Chine de Mao se lançait déjà dans un nationalisme cryptocommuniste, Marx servant de vernis à une politique qui était résolument impérialiste. Et ce processus politique à vocation économique a toujours été soutenu par le nationalisme rampant d’une partie du peuple chinois, avant tout Han, stimulée par une élite intellectuelle étroitement encadrée et localisée à Beijing et à Shanghai nourrie par les grands classiques de Sun Yat-Sen et sa république de 1911.Zhao Guo-Jun résume très bien le basculement qui eut lieu peu à peu depuis le début des années 80 : Un film chinois des années 70, titré Amour difficile, avait alors été censuré parce qu’un personnage y disait : J’aime ce pays, mais ce pays m’aime-t-il ? ». Déjà, selon ce juriste, au-delà des incantations marxiste du PC d’alors, ce n’était pas le fait nationaliste qui était sanctionné (le nationalisme étant considéré comme déviant de nature bourgeois selon la phraséologie maoïste), mais le fait que le personnage s’interrogeait sur un double fait : le doute de devoir aimer le pays, le doute que le pays doive aimer ses nationaux. En fait, la question plus directe qui se posait reposait sur le principe deux fois millénaires que la Nation n’a pas à aimer et les nationaux doivent être entièrement à son service et le faire sans état d’âme. Et cette dynamique n’a jamais cessé de prendre de l’ampleur jusqu’à à aujourd’hui. D’ailleurs, l’universitaire Wang Xiao-Dong, choyé par l’Etat, écouté des élites politiques et administratives du pays, prône désormais l’isolationnisme et un bras de fer avec l’Occident. Aussi a-t-il affirmé il y a quelques semaines dans les pages de journaux tels que le Wall Street Journal, le New York Times, le Figaro et le Daily China, entre autres : « Il doit y avoir un bras de fer avec l’Occident parce qu’en réalité la Chine ne suit pas sa voie, mais celle des Etats-Unis… L’armée chinoise ne doit pas être seulement une armée de défense. L’Occident s’oppose à nous ! Nous devons être capables d’influencer militairement d’autres pays avec lesquels nous commerçons ».
Au niveau pratique, cette philosophie se traduit par l’activation de relations étroites avec le Soudan, l’Iran, le Zimbabwe, tant économiques que politiques, Beijing allant jusqu’à pratiquer l’obstruction systématique lorsque le Conseil de sécurité entreprend l’étude de dossiers sensibles, tel que celui du nucléaire iranien. Au niveau plus purement économique, Pékin échange allégrement aides au développement sans regards sur la nature des gouvernements et soutiens dans les Négociations du round de Doha à l’OMC contre des matières premières (principalement en Afrique). Au niveau social, Beijing infiltre largement les communautés chinoises immigrées en Occident et dans la proche périphérie de la Chine pour influencer les politiques intérieurs des Etats (les contre-manifestations sur l’affaire tibétaine aux Etats-Unis, en France et en Grande-Bretagne ; les réseaux mafieux en Birmanie, à Singapour et en Indonésie…). Pour ce qui est du militaire, le gouvernement a lancé ces dernières années des programmes d’armements colossaux, comme celui de la base sous-marine au Sud du pays, pouvant accueillir simultanément 20 sous-marins nucléaire d’attaque et les faire appareiller sans être détecter par les satellites militaires étrangers. Sans compter que son emplacement sous une montagne lui permettrait d’être quasi indestructible. Au niveau intérieur, le réseau internet contrôlé est largement utilisé pour véhiculer l’idéologie ultranationaliste sans que le gouvernement ne soit directement mis en première ligne, les manifestations « spontanées » anti-occidentales sont immédiatement disponibles (l’anti-français suite à l’affaire tibétaine), des dizaines de millions de tee-shirt « I love China » ont été vendus (ou distribués) à travers le pays à la veille des JO. Le juriste Xu Zhinyong, pourtant proche du gouvernement, le reconnait ouvertement : « Le gouvernement a beaucoup nourri le nationalisme depuis dix ans ». Lin Feng, un publicitaire encore totalement inconnu il y a six mois, est sorti de nulle part pour fonder « L’alliance des patriotes », une organisation possédant un site dont le but est : « Défendre la souveraineté de la Chine ». En clair, de plus en plus de chinois ne veulent plus que leur pays se contente d’être l’usine du monde : ils veulent qu’ils le dirigent.
Une question se pose pour les occidentaux : quand vont-ils cesser de simuler la cécité sur la nature résolument nationaliste, impérialiste et hégémonique d’une Chine deux fois millénaire ?
ludovicccc-moiran- Nombre de messages : 18
Age : 41
Date d'inscription : 09/06/2008
intéressant
en ces temps de paix olympique, il n'est pas de bon goût de critiquer la Chine. En fait, j'aime ce genre d'article parce qu'il nous met directement le nez dedans. je suis tout à fait d'accord avec l'auteur sur la nature ultra-nationaliste de la chine mais il aurait fallu appuyer un peu plus le sujet par une argumentation plus conséquente en allant chercher chez Confucius et Lao Tseu, par des citations, puis argumenter avec des intellectuels chinois actuels qui pullulent dans la mouvance ultranationaliste.
mac- Invité
Evidemment
Evidemment que le nationalisme chinois est un danger. Comme tous les nationalismes lorsqu'ils se teintent d'impérialisme. mais il ne faudrait pas oublier non plus que toutes les puissances mondiales ont des visées expensionnistes : Etats-Unis, Russie, Chine, comme l'ont été les pays européens en leur temps. Néanmoins, force est de constater que le nationalisme revient en force partout à travers le monde.
Camaro75- Invité
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