REYNDERS, L’ARGENT DU CONTRIBUABLE ET LES COPAINS
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REYNDERS, L’ARGENT DU CONTRIBUABLE ET LES COPAINS
Jeudi dernier, lors de la réunion de la Commission des finances du Sénat sur la crise financière, ses membres n’auraient pas eu l’opportunité d’interroger les principaux acteurs du système financier belge : les patrons des grandes banques belges, Jean-Paul Servais (patron de la Commission bancaire, financière et des assurances) et Guy Quaden (gouverneur de la Banque Nationale). Didier Reynders les a lui-même excusé en expliquant qu’ils avaient d’autres chats à fouetter en des temps si troublés. Il est pourtant bien étonnant que ces personnages si importants de notre système financier n’aient é pas pu (ou voulu ?) prendre une heure de leur temps pour répondre aux questions de représentants des citoyens alors que leurs institutions ne doivent leur survie qu’à la généreuse distribution de milliards d’euros par l’Etat, argent emprunté que devra remboursé… le citoyen. Car il est bien là le problème, énoncé par Didier Reynders lui-même. Le système bancaire belge navigue en eaux dangereuses et le sauvetage de Fortis (à présent propriété de BNP Parisbas) et de Dexia (pour un montant total de 5,7 milliards d’euros) ne doit pas faire oublier que la crise n’est sans doute pas derrière nous. Et justement, le ministre des finances établit un parallèle avec la crise sidérurgique des années 60 et 70 : « Personne ne sait quel sera le rendement en termes de dividendes et d’une éventuelle plus-value… C’est exactement la même analyse sur les conséquences systémiques » (La Libre, 03 août 2008, page 2). Or, quand nous repensons à la manière dont fut, non pas sauvée mais enterrée la sidérurgie en Belgique, on en peut que sentir un frisson glacial parcourir nos échines. Et s’il n’y a moins-value ou destruction pure et simple de valeurs, vers qui se tourner ? Certainement pas vers les responsables des grandes banques, de la CBFA et de la Banque Nationale (Ces deux dernières n’ayant pas fait leur travail de contrôle) puisque Didier Reynders se refuse toujours à former une Commission d’enquête parlementaire.
edlebelg- Invité
Et le pouvoir d'achat ?
Il fallait sauver les banques pour ne pas que le système ne se grippe d'avantage et entraine une aggravation d'une crise économique qui ne fait que débuter. Pourtant, Reynders doit renvoyer la pareille. Il a sauver ces banques en faisant des dettes qu'il faudra que le belge rembourse. Alors, il serait tout à fait normal qu'il rende la pareille en terme de pouvoir d'achat.
flux- Invité
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