Jules, le retour?
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Jules, le retour?
Quand on traite de l’Europe en général, on fait souvent référence à une sorte d’antique limite qui séparerait horizontalement l’Europe actuelle en deux . Il y aurait deux Europe, l’une nordique et germanique, l’autre sudiste et latine. Une frontière ineffaçable les séparerait pour toujours.
Quel est l’intérêt de faire en quelque sorte cet arrêt sur image dans le déroulement du film de l’histoire européenne, cette image étant celle d’une membrane étanche entre un nord et un sud incompatibles ? Qui a intérêt à faire cela et pourquoi ? Comme si l’histoire devait rester bloquée, comme décliquetée définitivement à Jules César. Serait-ce seulement sur base de cet ancien souvenir que l’Europe de maintenant aurait à se construire ?
On sait que les Francs, peuple fondateur de la France, venaient du centre de l’Allemagne actuelle, où d’ailleurs les mots se souviennent encore d’eux : la Franconie (région d’ Allemagne), Frankfurt (Furt der Franken; le gué des Francs).
Alors pourquoi vouloir latiniser, de manière absolue, le français ? Qu’est-ce que le français a de plus latin que l’anglais, par exemple ?
La structure ? Pourquoi ne voit-on pas que la structure du français n’est pas plus latine que les autres langues de l’Europe de l’ouest. Ces langues sont presque toutes similaires dans leur construction, qui est différente du grec et du latin.
Les dictionnaires ? Si les dictionnaires de base de ces langues peuvent différer, pourtant lorsqu’ils veulent s’élèver au-dessus du quotidien, c’est quasiment toujours à la même source qu’ils puisent, à savoir l’expérience de pensée des anciens, grecs et latins.
Ainsi la structure germanique d’une part et d’autre part le dictionnaire gréco-latin de leurs langues ne montrent-ils pas que, si les peuples de l’Europe de l’ouest ne sont pas frères, peut-être seraient-ils cousins ?
Car tous les peuples de l’Europe ne reprennent-ils pas un même fonds, lorsqu’ils veulent s’ouvrir les horizons de leur monde ? Cousin Germain, souviens-toi de tes frères, qui cherchant une identité humaine plus essentielle par-delà les frontières de leur contrée, étudiaient les textes anciens et les dictionnaires antiques, en lesquels se condense cette expérience qui devait mener l’humanité hors des périls . C’est sur base de cette compréhension que certaines langues du nord ont pris l’ascendant sur d’autres.
Alors pourquoi vouloir obliger à apprendre toutes les langues du nord, même les plus dialectales, quand personne n’est obligé en rien vis-à-vis de toutes les langues du sud .
Mais vouloir obliger autrui à rétrécir son horizon à l’aune d’une langue supplémentaire de peu d’importance, c’est ce qu’il faudrait arriver à comprendre comme étant peu fair-play.
Quel est l’intérêt de faire en quelque sorte cet arrêt sur image dans le déroulement du film de l’histoire européenne, cette image étant celle d’une membrane étanche entre un nord et un sud incompatibles ? Qui a intérêt à faire cela et pourquoi ? Comme si l’histoire devait rester bloquée, comme décliquetée définitivement à Jules César. Serait-ce seulement sur base de cet ancien souvenir que l’Europe de maintenant aurait à se construire ?
On sait que les Francs, peuple fondateur de la France, venaient du centre de l’Allemagne actuelle, où d’ailleurs les mots se souviennent encore d’eux : la Franconie (région d’ Allemagne), Frankfurt (Furt der Franken; le gué des Francs).
Alors pourquoi vouloir latiniser, de manière absolue, le français ? Qu’est-ce que le français a de plus latin que l’anglais, par exemple ?
La structure ? Pourquoi ne voit-on pas que la structure du français n’est pas plus latine que les autres langues de l’Europe de l’ouest. Ces langues sont presque toutes similaires dans leur construction, qui est différente du grec et du latin.
Les dictionnaires ? Si les dictionnaires de base de ces langues peuvent différer, pourtant lorsqu’ils veulent s’élèver au-dessus du quotidien, c’est quasiment toujours à la même source qu’ils puisent, à savoir l’expérience de pensée des anciens, grecs et latins.
Ainsi la structure germanique d’une part et d’autre part le dictionnaire gréco-latin de leurs langues ne montrent-ils pas que, si les peuples de l’Europe de l’ouest ne sont pas frères, peut-être seraient-ils cousins ?
Car tous les peuples de l’Europe ne reprennent-ils pas un même fonds, lorsqu’ils veulent s’ouvrir les horizons de leur monde ? Cousin Germain, souviens-toi de tes frères, qui cherchant une identité humaine plus essentielle par-delà les frontières de leur contrée, étudiaient les textes anciens et les dictionnaires antiques, en lesquels se condense cette expérience qui devait mener l’humanité hors des périls . C’est sur base de cette compréhension que certaines langues du nord ont pris l’ascendant sur d’autres.
Alors pourquoi vouloir obliger à apprendre toutes les langues du nord, même les plus dialectales, quand personne n’est obligé en rien vis-à-vis de toutes les langues du sud .
Mais vouloir obliger autrui à rétrécir son horizon à l’aune d’une langue supplémentaire de peu d’importance, c’est ce qu’il faudrait arriver à comprendre comme étant peu fair-play.
Alotar- Nombre de messages : 24
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Date d'inscription : 29/08/2008
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