LE SERPENT

[jimmyolsen]

LE SERPENT
D’Eric Barbier
Drame
Avec Yvan Attal, Clovis Cornillac et Pierre Richard

Joseph Plender n’a pas gardé de très bon souvenir de ses années passées au collège et lorsqu’il revoit par hasard Vincent Mandel, l’envie de se venger lui vient tout naturellement à l’esprit. Pourquoi ? Parce que Plender considère que son ancien camarade de classe est responsable de la tournure qu’à pris sa vie. Une vie qu’il conçoit comme en tout point misérable. Aussi, pour se venger, il va mettre au point une sinistre machination qui mêlera le chantage, le kidnapping et le meurtre. Tout un programme. L’histoire est tirée d’un roman de Ted Lewis (au demeurant pas très passionnant et somme toute mal écrit), mais l’adaptation a pris quelques libertés avec l’œuvre originale pour que le suspens soit au rendez-vous cinématographique. Le résultat n’est pas très bon. Entre la psychologie facile, la machination éventée trop rapidement, un Pierre Richard qui ne semble plus très dans le coup, et malgré un Clovis Cornillac au meilleur de sa forme, Le Serpent ne parvient jamais tout à fait à décoller. Non pas que le film soit mauvais, mais il demeure un gout d’inachevé dans la bouche du spectateur lorsque le film se termine. Par ailleurs, on peut regretter qu’il y ait trop d’hémoglobine étalée à l’écran dans les moments… pas toujours adéquat au point par faire sourire devant tant de naïveté. Sans doute le projet était trop ambitieux : faire d’un livre raté un film réussi semblait être au-dessus des forces d’Eric Barbier.