NOTRE EAU : UN RISQUE DE MUTATION GENETIQUE ?
Page 1 sur 1
NOTRE EAU : UN RISQUE DE MUTATION GENETIQUE ?
Il semblerait que l’eau des fleuves soit polluée. Malgré, parait-il, toute vraisemblance. Il est vrai que les pouvoirs concernés dépensent beaucoup d’argent pour la rendre plus propre. Nous-mêmes, nous payons de plus en plus cher le mètre cube d’eau tiré à notre robinet. Et c’est vrai qu’il y a eu un net progrès en la matière. Trente ans en arrière, les stations d’épuration étaient bel et bien l’exception et les industries et les particuliers vidaient allégrement leurs eaux usagées dans les fleuves et rivières. Et pourtant…
Certes, les pouvoirs publics s’en sont occupés plus ou moins activement. Les déchets les plus visibles ont été traités… sans pour autant que toute pollution soit définitivement supprimés. En fait, nous sommes bien passés du milligramme au microgramme. Normal me direz vous à l’époque de la nanotechnologie. En effet, nous parlons bien à présent de métaux lourds, de pesticides, de PCB, qui sont très difficiles à détecter et… à éliminer. Mais qui n’en sont pas moins également très nocifs. Sinon d’avantage. D’ailleurs, les PCB qui se trouvent dans les sédiments sont quasi impossibles à éliminer. C’est dire.
Mais il y a pire, semble-t-il. Nous voici avec un autre type de pollution : les médicaments qui se mesurent en nanogrammes. Ainsi, en France, a-t-on découvert que des poissons changeaient de sexe. Rien de moins. Ainsi, dans la Seine, s’il y a plus de poissons dans l’eau, les chercheurs ont découverts qu’ils étaient atteints de mutations génétiques. La raison en est les rejets de la consommation humaine, mais également, plus grave, ceux des hôpitaux, de l’industrie pharmacologique et des élevages –grands consommateurs d’antibiotiques.
Les plus nocifs semblent être les produits anticancéreux, les hormones et les antibiotiques (justement). Les stations d’épuration détruisent une grande partie des molécules, mais dans certains cas, cette destruction n’atteint que 40% de la pollution à traiter. En effet, il y a des composés qui résistent aux traitements, comme, par exemple, les perturbateurs endocriniens et les herbicides. . Or, il s’agit bien là de molécules actives faites pour agir sur la biologie humaine. D’où, l’action sur les poissons qui sont frappés de transformations génétiques. Quand l’homme devra-t-il souffrir avant que cette pollution insidieuse puisse être annihilée ?
jimmyolsen- Admin
- Nombre de messages : 391
Date d'inscription : 23/04/2008
Feuille de personnage
openplay:
PAS UNE NOUVEAUTE
la pollution des rivières et des fleuves par le sproduits chimiques à hautes dangerosité ne sont pas une nouveauté. Nous payons l'eau de plus en plus cher et pourtant... au-delà des apparences, elle est de plus en plus dangereuse parce que la pollution est plus insidieuse. quant au titre... mutation génétique... nous ne sommes quand même pas des poissons.
MOULOUD- Invité
et on paye cher !
A lire l'article, je me demande pourquoi on paye si cher notre métre cube d'eau. Dans ma cité, j'en connais qui n'ont même plus les moyens de se laver tous les jours. Si en plus on doit tomber malade...
adil- Invité
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum