POURQUOI REFUSER LE CLONAGE
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POURQUOI REFUSER LE CLONAGE
Argument scientifique
Le clonage thérapeutique n'a d'autre but que d'obtenir des cellules souches embryonnaires en vue de trouver de nouvelles thérapies. Or :
Le clonage est inutile :
- la thérapie avec les cellules souches embryonnaires ne donne pas de résultats. En Grande Bretagne, la recherche sur les embryons est autorisée depuis 15 ans : elle ne donne aucun résultat thérapeutique.
- ses promoteurs essaient de le justifier en annonçant qu'il leur permettra d'obtenir des cellules souches embryonnaires compatibles avec l'organisme receveur, dont le clone a été issu. Or les recherches montrent que les cellules souches embryonnaires injectées, quelle que soit leur origine (extraites d'un embryon surnuméraire par exemple) ne sont pas rejetées. Il n'est donc pas nécessaire de faire du clonage pour créer un embryon "compatible" avec le donneur.
Le clonage est dangereux :
- les cellules souches embryonnaires extraites puis injectées ne sont pas contrôlables. En raison même de leur extraordinaire potentiel de différenciation, l'organisme receveur ne sait pas contrôler leur développement. Elles se transforment alors en cellules tumorales, à la différence des cellules souches adultes contrôlées.
- 100% des clones (animaux) sont anormaux, donc leurs cellules également...
Le clonage n'est pas thérapeutique :
Aujourd'hui la communauté scientifique reconnaît qu'il n'y a aucune perspective thérapeutique à envisager à court et moyen terme avec le clonage. Le document de l'Unesco "Clonage Humain - Questions éthiques" édité en 2004 précise : "puisque la notion de thérapeutique suggère que le clonage peut avoir des applications bénéfiques, ce qui aujourd'hui semble complètement injustifié, il est plus approprié de modifier ce terme positif et d'utiliser un mot plus neutre, le clonage de recherche."
Argument clinique
Privilégier les recherches les plus efficaces
Pour répondre aux promesses de traitement, il faut développer la recherche sur les cellules souches issues du corps humain adulte. Beaucoup d'essais thérapeutiques sur les cellules souches adultes dans le monde sont déjà positifs et ne comportent aucune limite éthique.
Argument financier
La recherche sur le clonage disperse les ressources et ralentit les soins car la thérapie avec des cellules souches embryonnaires ne donne pas de résultats et la tentative du clonage humain n'aboutit pas. La thérapie cellulaire à partir du clonage est donc une chimère et tout l'argent investi dans ces recherches ne l'est pas dans la recherche sur les cellules souches adultes, déjà efficaces en matière de thérapie. Le chercheur clinicien doit chercher les solutions les plus rapides pour apporter une thérapie au patient. Responsabilité face aux patients qui attendent...
Argument juridique
Le clonage dit "thérapeutique" et le clonage dit "reproductif" sont en fait un seul et même clonage embryonnaire humain. Seule l'intention finale change : le clonage "thérapeutique" ou de recherche, clone un embryon pour faire de la recherche, le clonage reproductif clone un embryon pour le faire vivre. Le clonage thérapeutique n'est qu'un clonage reproductif interrompu.
Or le droit pénal précise que :
- la tentative est punissable comme l'acte commis,
- pour qualifier l'infraction, les mobiles sont inopérants.
Considérer la fin poursuivie pour autoriser un "bon clonage" ou condamner un "mauvais clonage" est donc irrecevable en droit pénal.
Argument philosophique
Création d’une classe d’humains qui n'existe que pour réaliser la finalité des autres
Créer un embryon humain pour ensuite le détruire et s'en servir comme matériel de recherche... c'est créer un homme pour s’en servir comme médicament... Si les Nations-Unies interdisent la reproduction par clonage sans interdire le clonage pour la recherche, alors, pour la première fois, cette organisation légitimerait la création d’êtres humains dans le but exprès de les détruire.
Argument féministe et humanitaire
Risques pour la femme : santé et exploitation
Pour pouvoir obtenir des clones, les chercheurs auront besoin de nombreux ovocytes. Pour obtenir 1 clone vivant humain il faudrait entre 50 et 100 ovocytes. Par exemple pour soigner les 17 millions de patients diabétiques aux Etats-Unis, il faudrait 850 millions d'ovules, soit si on prend 10 ovules par femme, 85 millions de femmes en âge de procréer. Quels sont les pays où l'on prendra ces ovules ? C'est la porte ouverte à l'exploitation des femmes pauvres et au trafic d'ovules.
Argument moral
Le clonage thérapeutique : un double crime
Il est contestable d'affirmer que le clonage thérapeutique est moins grave que le clonage reproductif. Il est au contraire doublement illicite, car il suppose déjà le crime du clonage reproductif puis le crime d'interrompre une vie, celle de cet embryon...
Situation paradoxale où la loi autoriserait la création d'embryons humains pour la recherche pour imposer ensuite de les détruire et considèrerait leur mort comme préférable à leur naissance.
« Chez les gens sérieux, personne ne nie que ce type de clonage n’a pas de perspective à court terme » Axel Kahn
Le clonage thérapeutique n'a d'autre but que d'obtenir des cellules souches embryonnaires en vue de trouver de nouvelles thérapies. Or :
Le clonage est inutile :
- la thérapie avec les cellules souches embryonnaires ne donne pas de résultats. En Grande Bretagne, la recherche sur les embryons est autorisée depuis 15 ans : elle ne donne aucun résultat thérapeutique.
- ses promoteurs essaient de le justifier en annonçant qu'il leur permettra d'obtenir des cellules souches embryonnaires compatibles avec l'organisme receveur, dont le clone a été issu. Or les recherches montrent que les cellules souches embryonnaires injectées, quelle que soit leur origine (extraites d'un embryon surnuméraire par exemple) ne sont pas rejetées. Il n'est donc pas nécessaire de faire du clonage pour créer un embryon "compatible" avec le donneur.
Le clonage est dangereux :
- les cellules souches embryonnaires extraites puis injectées ne sont pas contrôlables. En raison même de leur extraordinaire potentiel de différenciation, l'organisme receveur ne sait pas contrôler leur développement. Elles se transforment alors en cellules tumorales, à la différence des cellules souches adultes contrôlées.
- 100% des clones (animaux) sont anormaux, donc leurs cellules également...
Le clonage n'est pas thérapeutique :
Aujourd'hui la communauté scientifique reconnaît qu'il n'y a aucune perspective thérapeutique à envisager à court et moyen terme avec le clonage. Le document de l'Unesco "Clonage Humain - Questions éthiques" édité en 2004 précise : "puisque la notion de thérapeutique suggère que le clonage peut avoir des applications bénéfiques, ce qui aujourd'hui semble complètement injustifié, il est plus approprié de modifier ce terme positif et d'utiliser un mot plus neutre, le clonage de recherche."
Argument clinique
Privilégier les recherches les plus efficaces
Pour répondre aux promesses de traitement, il faut développer la recherche sur les cellules souches issues du corps humain adulte. Beaucoup d'essais thérapeutiques sur les cellules souches adultes dans le monde sont déjà positifs et ne comportent aucune limite éthique.
Argument financier
La recherche sur le clonage disperse les ressources et ralentit les soins car la thérapie avec des cellules souches embryonnaires ne donne pas de résultats et la tentative du clonage humain n'aboutit pas. La thérapie cellulaire à partir du clonage est donc une chimère et tout l'argent investi dans ces recherches ne l'est pas dans la recherche sur les cellules souches adultes, déjà efficaces en matière de thérapie. Le chercheur clinicien doit chercher les solutions les plus rapides pour apporter une thérapie au patient. Responsabilité face aux patients qui attendent...
Argument juridique
Le clonage dit "thérapeutique" et le clonage dit "reproductif" sont en fait un seul et même clonage embryonnaire humain. Seule l'intention finale change : le clonage "thérapeutique" ou de recherche, clone un embryon pour faire de la recherche, le clonage reproductif clone un embryon pour le faire vivre. Le clonage thérapeutique n'est qu'un clonage reproductif interrompu.
Or le droit pénal précise que :
- la tentative est punissable comme l'acte commis,
- pour qualifier l'infraction, les mobiles sont inopérants.
Considérer la fin poursuivie pour autoriser un "bon clonage" ou condamner un "mauvais clonage" est donc irrecevable en droit pénal.
Argument philosophique
Création d’une classe d’humains qui n'existe que pour réaliser la finalité des autres
Créer un embryon humain pour ensuite le détruire et s'en servir comme matériel de recherche... c'est créer un homme pour s’en servir comme médicament... Si les Nations-Unies interdisent la reproduction par clonage sans interdire le clonage pour la recherche, alors, pour la première fois, cette organisation légitimerait la création d’êtres humains dans le but exprès de les détruire.
Argument féministe et humanitaire
Risques pour la femme : santé et exploitation
Pour pouvoir obtenir des clones, les chercheurs auront besoin de nombreux ovocytes. Pour obtenir 1 clone vivant humain il faudrait entre 50 et 100 ovocytes. Par exemple pour soigner les 17 millions de patients diabétiques aux Etats-Unis, il faudrait 850 millions d'ovules, soit si on prend 10 ovules par femme, 85 millions de femmes en âge de procréer. Quels sont les pays où l'on prendra ces ovules ? C'est la porte ouverte à l'exploitation des femmes pauvres et au trafic d'ovules.
Argument moral
Le clonage thérapeutique : un double crime
Il est contestable d'affirmer que le clonage thérapeutique est moins grave que le clonage reproductif. Il est au contraire doublement illicite, car il suppose déjà le crime du clonage reproductif puis le crime d'interrompre une vie, celle de cet embryon...
Situation paradoxale où la loi autoriserait la création d'embryons humains pour la recherche pour imposer ensuite de les détruire et considèrerait leur mort comme préférable à leur naissance.
« Chez les gens sérieux, personne ne nie que ce type de clonage n’a pas de perspective à court terme » Axel Kahn
ludovicccc-moiran- Nombre de messages : 18
Age : 41
Date d'inscription : 09/06/2008
on y peut rien
Désolé, mais qu'on le veuille ou non, le clonage débordant de la sphère purement thérapeutique n'est qu'une question de temps. D'ailleurs, les coréens ont déjà cloné des animaux. Lorsque le profit vient mettre son nez quelque part, l'éthique s'efface à un moment ou à un autre. on n'y peut rien. la science ne s'embarasse pas d'éthique : elle est là pour chercher et trouver. le problème est la commercialisation du résultat de la recherche. Einstein ne se doutait certainement pas de ce que ses découvertes allaient entrainer.
Camaro75- Invité
???
Bien encadré, le clonage n'est certainement pas une menace mais une chance dans sa version thérapeutique. Ce à quoi il faut faire attention, c'est aux apprenti-sorciers et la tentation de la commercialisation de la reproduction de (par exemple), ces pauvres petits êtres chers à sa bonne vieille mémére.
mac- Invité
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