DIDIER REYNDERS, DEXIA ET SON COPAIN
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DIDIER REYNDERS, DEXIA ET SON COPAIN
Dans l’entourage de la ministre de l’économie française, Christine Lagarde, cela faisait déjà quelques jours qu’on ne cessait de vilipender l’amateurisme des patrons des institutions financières belges, et tout particulièrement ceux de Dexia. Les belges n’étaient plus en odeur de sainteté. Lorsque Dexia plongea, l’objectif de Bercy fut clair : prendre le contrôle de la banque en imposant SON plan de sauvetage et ses conditions. Sarkozy semble avoir dirigé les opérations qui ont commencé par une mise au pas des actionnaires belges, coupables par le passé de s’être opposés au déménagement du siège social de Bruxelles à Paris. Puis, Axel Miller a été remercié et a du renoncer à son parachute doré de 3,7 millions d’euros (nous ne le plaindrons pas). Ce fut à ce prix que l’Etat français injecta 3 milliards d’euros pour sauver Dexia. Mais l’ambition du grand ami de Didier Reynders, va bien plus loin. En fait, le Président français en supplantant sa propre ministre de l’économie, a créé toutes les conditions d’une véritable nationalisation de Dexia. Il obtient une minorité de blocage avec la participation directe de l’Etat français (5,7%) et celle de la Caisse des Dépôts et de consignation par l’intermédiaire de sa filiale CNP Assurances (20%). Mais avec quels objectifs finaux ? Créer un acteur incontournable des prêts aux collectivités locales, Dexia, qui sera le bras armé de l’Etat français suffisamment docile pour être, si besoin s’en fait sentir, absorber par la CDC. Et les actionnaires belges ? Dilués par cette manœuvre, ils seront à terme écartés de toute décision par les futurs augmentations de capital qui décidera la CDC. L’Etat belge ? Marginalisé par ses faibles capacités d’emprunts sur les marchés internationaux et les limites imposés par la Commission européenne, il a investi l’argent du contribuable belge dans la première entreprise que l’Etat français a directement nationalisé à l’étranger.
edlebelg- Invité
Quoi d'autre ?
la Belgique n'existe même plus au niveau financier. Que reste-t-il de la Belgique. Plus grand chose : vendons l'armée aux français et l'affaire sera faite. Mais qui voudrait de Leterme, de Di Rupo, de Milquet, Reynders, Peeters... Voilà des avoirs toxiques. mais le contribuable ne déboursera rien pour les sauver.
flux- Invité
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