La politique énergétique de l'Union.
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La politique énergétique de l'Union.
L'avenir exige de combiner plusieurs éléments:
réduire la consommation énergétique de 20 % par rapport aux projections pour 2020;
accroître de 20 % d'ici à 2020 la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique totale;
faire passer à au moins 10 % d'ici à 2020 la part des biocarburants dans la consommation totale d'essence et de diesel, à condition que des biocarburants durables de deuxième génération provenant de cultures non alimentaires soient disponibles sur le marché;
réduire les émissions de gaz à effets de serre d'au moins 20 % d'ici à 2020;
réaliser un marché intérieur de l'énergie apportant des bénéfices tangibles aux particuliers et aux entreprises;
renforcer la synergie de la politique énergétique de l'UE avec d'autres politiques, notamment en matière d'agriculture et de commerce;
intensifier la coopération internationale.
Les importations restent essentielles
La véritable sécurité à long terme de l'approvisionnement nécessite aussi de ne pas être exagérément dépendant d'un petit nombre de pays pour ses approvisionnements, ou de contrebalancer cette dépendance par une étroite coopération sur le plan des investissements et des transferts de technologie, avec des pays tels que la Russie (source majeure de combustibles fossiles et éventuellement d'électricité) et les pays producteurs de pétrole et de gaz d'Europe orientale, d'Afrique du Nord et de la région du Golfe.
L'UE et sept pays du sud-est de l'Europe ont mis en place une communauté unique de l'énergie réunissant ces 34 pays, afin que les règles du marché de l'énergie soient identiques dans toute la zone le moment venu. L'UE jouira notamment d'une sécurité de l'approvisionnement accrue pour l'acheminement du gaz et de l'électricité transitant par ces pays. Les marchés de l'énergie des pays hors UE fonctionneront de manière plus efficace en appliquant les règles de l'UE et leurs consommateurs bénéficieront d'une compétitivité accrue des marchés, les prix subventionnés étant réservés à ceux qui en ont le plus besoin. Une feuille de route a été adoptée en vue d'établir un projet similaire, rassemblant l'UE et dix pays bordant les mers Noire et Caspienne.
Diversifier les sources d'énergie
Mais tout cela n'est pas suffisant. Si l'UE veut freiner le changement climatique, elle devra jouer son rôle, tout comme d'autres pays et régions. L'UE espère, d'ici à 2050, tirer plus de la moitié de l'énergie qu'elle consomme — production d'électricité, industrie, transports, activités domestiques — de sources ne produisant pas d'émissions de CO2, c'est-à-dire d'autres sources que les combustibles fossiles. Pour se donner les moyens de ses ambitions, elle devra se convertir massivement à l'énergie éolienne (en mer notamment), à la biomasse, à l'énergie hydraulique, à l'énergie solaire et aux biocarburants obtenus à partir de matières organiques. L'étape suivante pourrait consister à passer à une économie fondée sur l'hydrogène.
Prendre soin de l'environnement
Pour contribuer à endiguer le réchauffement planétaire, des plafonds limitent dorénavant la quantité d'émissions de dioxyde de carbone (CO2) que les industries européennes gourmandes en énergie sont autorisées à rejeter dans l'atmosphère. Les entreprises disposent d'un quota d'émissions. Celles qui émettent plus que leur quota peuvent acheter des droits d'émission à celles qui ne l'ont pas consommé entièrement. Cette mesure encourage une utilisation plus efficace de l'énergie, réduit la pollution et aide l'UE à honorer sa promesse, faite dans le cadre du protocole de Kyoto sur le changement climatique, de réduire à l'horizon 2008-2012 les émissions de 8 % par rapport aux niveaux de 1990.
Quand les engagements internationaux actuels seront renouvelés, en 2012, l'UE exhortera les pays développés à réduire collectivement, d'ici à 2020, leurs émissions de gaz à effet de serre d'environ 30 % par rapport aux niveaux de 1990. Quels que soient les objectifs des autres pays, l'UE s'est de son côté fermement engagée à mettre en œuvre une réduction d'au moins 20 % à cette échéance.
Elle envisage également d'appliquer les exigences de réduction des émissions à d'autres types d'installations industrielles ainsi qu'aux avions, et espère que d'autres pays la suivront dans cette voie. En Europe, la croissance des émissions dues au transport aérien risque d'anéantir plus du quart des efforts de réduction espérée pour 2012 du volume total des émissions de gaz à effet de serre.
Économiser l'énergie en l'utilisant plus efficacement
La consommation énergétique est particulièrement inefficace dans les bâtiments. Pour y remédier, l'UE a établi des normes de performance énergétique et des exigences de certification applicables aux bâtiments, prévu l'inspection régulière et obligatoire des chaudières et des systèmes de climatisation et adopté des normes applicables aux équipements consommant de l'énergie, tels que les appareils électroménagers.
Utiliser l’énergie plus intelligemment
La technologie jouera un rôle clé dans l'utilisation plus rationnelle de l'énergie. Le programme-cadre de l’UE en matière de recherche et de développement technologique finance une bonne partie de la recherche dans le domaine de l’énergie. En outre, le programme communautaire «Énergie intelligente» est doté de 730 millions d'euros à consacrer entre 2007 et 2013 au soutien de recherches portant sur les économies d'énergie, l'efficacité énergétique, les énergies renouvelables et les aspects énergétiques du transport.
L'énergie est au cœur de nos vies. Nous dépendons d'elle pour nos transports, pour chauffer nos maisons en hiver et les rafraîchir en été, et pour faire fonctionner nos usines, nos fermes et nos bureaux. Malheureusement, les combustibles fossiles, dont les réserves sont limitées, sont l'une des principales causes du réchauffement climatique. Nous ne pouvons dès lors plus nous reposer sur nos certitudes. En mars 2007, les dirigeants européens ont reconnu que le moment était venu de mettre en place une politique intégrée en matière d'énergie et d'environnement, dotée d'objectifs clairs et d'échéances précises en matière de réduction de l'utilisation de combustibles fossiles, d'économies d'énergie et de développement d'énergies de substitution.
Près de 80 % de la consommation d'énergie de l'Union européenne (UE) est assurée par des combustibles fossiles — pétrole, gaz naturel et charbon. Une part importante et croissante de ces combustibles provient de l'extérieur de l'Union, rendant celle-ci vulnérable aux diminutions d'approvisionnement et aux hausses de prix. D'ici à 2030, sa dépendance à l'égard des importations de pétrole et de gaz pourrait passer respectivement à 93 % et 84 % si elle ne maîtrise pas sa consommation énergétique et qu'elle ne diversifie pas ses sources d'énergie. Si l'UE souhaite limiter les effets du changement climatique, une telle diversification est pourtant indispensable.
L'avenir exige de combiner plusieurs éléments:
réduire la consommation énergétique de 20 % par rapport aux projections pour 2020;
accroître de 20 % d'ici à 2020 la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique totale;
faire passer à au moins 10 % d'ici à 2020 la part des biocarburants dans la consommation totale d'essence et de diesel, à condition que des biocarburants durables de deuxième génération provenant de cultures non alimentaires soient disponibles sur le marché;
réduire les émissions de gaz à effets de serre d'au moins 20 % d'ici à 2020;
réaliser un marché intérieur de l'énergie apportant des bénéfices tangibles aux particuliers et aux entreprises;
renforcer la synergie de la politique énergétique de l'UE avec d'autres politiques, notamment en matière d'agriculture et de commerce;
intensifier la coopération internationale.
Les importations restent essentielles
La véritable sécurité à long terme de l'approvisionnement nécessite aussi de ne pas être exagérément dépendant d'un petit nombre de pays pour ses approvisionnements, ou de contrebalancer cette dépendance par une étroite coopération sur le plan des investissements et des transferts de technologie, avec des pays tels que la Russie (source majeure de combustibles fossiles et éventuellement d'électricité) et les pays producteurs de pétrole et de gaz d'Europe orientale, d'Afrique du Nord et de la région du Golfe.
L'UE et sept pays du sud-est de l'Europe ont mis en place une communauté unique de l'énergie réunissant ces 34 pays, afin que les règles du marché de l'énergie soient identiques dans toute la zone le moment venu. L'UE jouira notamment d'une sécurité de l'approvisionnement accrue pour l'acheminement du gaz et de l'électricité transitant par ces pays. Les marchés de l'énergie des pays hors UE fonctionneront de manière plus efficace en appliquant les règles de l'UE et leurs consommateurs bénéficieront d'une compétitivité accrue des marchés, les prix subventionnés étant réservés à ceux qui en ont le plus besoin. Une feuille de route a été adoptée en vue d'établir un projet similaire, rassemblant l'UE et dix pays bordant les mers Noire et Caspienne.
Diversifier les sources d'énergie
Les éoliennes: une des solutions possibles. Mais tout cela n'est pas suffisant. Si l'UE veut freiner le changement climatique, elle devra jouer son rôle, tout comme d'autres pays et régions. L'UE espère, d'ici à 2050, tirer plus de la moitié de l'énergie qu'elle consomme — production d'électricité, industrie, transports, activités domestiques — de sources ne produisant pas d'émissions de CO2, c'est-à-dire d'autres sources que les combustibles fossiles. Pour se donner les moyens de ses ambitions, elle devra se convertir massivement à l'énergie éolienne (en mer notamment), à la biomasse, à l'énergie hydraulique, à l'énergie solaire et aux biocarburants obtenus à partir de matières organiques. L'étape suivante pourrait consister à passer à une économie fondée sur l'hydrogène.
Prendre soin de l'environnement
Pour contribuer à endiguer le réchauffement planétaire, des plafonds limitent dorénavant la quantité d'émissions de dioxyde de carbone (CO2) que les industries européennes gourmandes en énergie sont autorisées à rejeter dans l'atmosphère. Les entreprises disposent d'un quota d'émissions. Celles qui émettent plus que leur quota peuvent acheter des droits d'émission à celles qui ne l'ont pas consommé entièrement. Cette mesure encourage une utilisation plus efficace de l'énergie, réduit la pollution et aide l'UE à honorer sa promesse, faite dans le cadre du protocole de Kyoto sur le changement climatique, de réduire à l'horizon 2008-2012 les émissions de 8 % par rapport aux niveaux de 1990.
Quand les engagements internationaux actuels seront renouvelés, en 2012, l'UE exhortera les pays développés à réduire collectivement, d'ici à 2020, leurs émissions de gaz à effet de serre d'environ 30 % par rapport aux niveaux de 1990. Quels que soient les objectifs des autres pays, l'UE s'est de son côté fermement engagée à mettre en œuvre une réduction d'au moins 20 % à cette échéance.
Elle envisage également d'appliquer les exigences de réduction des émissions à d'autres types d'installations industrielles ainsi qu'aux avions, et espère que d'autres pays la suivront dans cette voie. En Europe, la croissance des émissions dues au transport aérien risque d'anéantir plus du quart des efforts de réduction espérée pour 2012 du volume total des émissions de gaz à effet de serre.
Économiser l'énergie en l'utilisant plus efficacement
La consommation énergétique est particulièrement inefficace dans les bâtiments. Pour y remédier, l'UE a établi des normes de performance énergétique et des exigences de certification applicables aux bâtiments, prévu l'inspection régulière et obligatoire des chaudières et des systèmes de climatisation et adopté des normes applicables aux équipements consommant de l'énergie, tels que les appareils électroménagers.
Utiliser l’énergie plus intelligemment
La technologie jouera un rôle clé dans l'utilisation plus rationnelle de l'énergie. Le programme-cadre de l’UE en matière de recherche et de développement technologique finance une bonne partie de la recherche dans le domaine de l’énergie. En outre, le programme communautaire «Énergie intelligente» est doté de 730 millions d'euros à consacrer entre 2007 et 2013 au soutien de recherches portant sur les économies d'énergie, l'efficacité énergétique, les énergies renouvelables et les aspects énergétiques du transport.
Le marché unique de l'énergie
Un marché de l'énergie compétitif constitue un atout pour l'utilisation efficace de l'énergie. Dans le passé, les marchés nationaux du gaz et de l'électricité formaient des «îlots» distincts à l'intérieur de l'UE, où les activités de fourniture et de distribution étaient entre les mains de monopoles. Aujourd'hui, ces marchés sont ouverts à la concurrence et les frontières nationales des marchés de l'énergie sont en train de disparaître.
L'UE facilite la mise en concurrence en octroyant des financements pour raccorder les réseaux isolés et améliorer les interconnexions transfrontières, tant aux frontières intérieures qu'aux frontières de l'Union. Les règles du marché unique de l'énergie donnent à tous les fournisseurs égal accès à tous les réseaux de distribution et à tous les réseaux de conduites d’énergie. Des mesures visant à renforcer l'application effective de ces droits sont en cours de discussion.
L'ouverture des marchés de l'énergie s'est faite progressivement, en commençant par les grandes entreprises pour terminer par les particuliers. L'intensification de la concurrence qui s'en suit va de pair avec un renforcement de la protection. Il existe des mesures de sauvegarde pour protéger les consommateurs contre les coupures de courant ou les pannes de chauffage. Grâce à ces sauvegardes, les réductions de coûts décidées par les fournisseurs en concurrence ne risqueront pas d'entraîner un sous-investissement, les consommateurs qui vivent dans des régions isolées ou ont des revenus modestes ne devront pas craindre d'être délaissés sous prétexte qu'ils sont trop éloignés ou quantité négligeable, et la relève sera toujours immédiatement assurée si un fournisseur devait arrêter ses activités.
Dernière mise à jour: Septembre 2007
http://europa.eu/pol/ener/overview_fr.htm
Voilà où nous en sommes tout du moins dans les textes.
Dans la pratique face à l'accélération de la crise énergétique, il est urgent de fixer des objectifs, de se donner des moyens et de la volonté de les atteindre.
Il faut savoir faire feu de tout bois si l'on peut dire et ne pas oublier que la facture énergétique pése dans le coût des prix de revient tant des produits manufacturés que des produits de service. Même un PC a besoin d'une prise électrique!
Plus nous saurons maîtriser l'utilisons de l'énergie plus nous serons compétitfs et c'est aussi une façon de préserver ce que d'aucuns appellent le modéle social européen.
L'enjeu mérite de transcander les clivages politiques d'une part et d'en faire un véritable fil rouge de la politique de l'union d'autre part. Enfin c'est un domaine dans lequel il serait opportun de mettre en place les fameux grands projets si chers à Jacques Delors.
réduire la consommation énergétique de 20 % par rapport aux projections pour 2020;
accroître de 20 % d'ici à 2020 la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique totale;
faire passer à au moins 10 % d'ici à 2020 la part des biocarburants dans la consommation totale d'essence et de diesel, à condition que des biocarburants durables de deuxième génération provenant de cultures non alimentaires soient disponibles sur le marché;
réduire les émissions de gaz à effets de serre d'au moins 20 % d'ici à 2020;
réaliser un marché intérieur de l'énergie apportant des bénéfices tangibles aux particuliers et aux entreprises;
renforcer la synergie de la politique énergétique de l'UE avec d'autres politiques, notamment en matière d'agriculture et de commerce;
intensifier la coopération internationale.
Les importations restent essentielles
La véritable sécurité à long terme de l'approvisionnement nécessite aussi de ne pas être exagérément dépendant d'un petit nombre de pays pour ses approvisionnements, ou de contrebalancer cette dépendance par une étroite coopération sur le plan des investissements et des transferts de technologie, avec des pays tels que la Russie (source majeure de combustibles fossiles et éventuellement d'électricité) et les pays producteurs de pétrole et de gaz d'Europe orientale, d'Afrique du Nord et de la région du Golfe.
L'UE et sept pays du sud-est de l'Europe ont mis en place une communauté unique de l'énergie réunissant ces 34 pays, afin que les règles du marché de l'énergie soient identiques dans toute la zone le moment venu. L'UE jouira notamment d'une sécurité de l'approvisionnement accrue pour l'acheminement du gaz et de l'électricité transitant par ces pays. Les marchés de l'énergie des pays hors UE fonctionneront de manière plus efficace en appliquant les règles de l'UE et leurs consommateurs bénéficieront d'une compétitivité accrue des marchés, les prix subventionnés étant réservés à ceux qui en ont le plus besoin. Une feuille de route a été adoptée en vue d'établir un projet similaire, rassemblant l'UE et dix pays bordant les mers Noire et Caspienne.
Diversifier les sources d'énergie
Mais tout cela n'est pas suffisant. Si l'UE veut freiner le changement climatique, elle devra jouer son rôle, tout comme d'autres pays et régions. L'UE espère, d'ici à 2050, tirer plus de la moitié de l'énergie qu'elle consomme — production d'électricité, industrie, transports, activités domestiques — de sources ne produisant pas d'émissions de CO2, c'est-à-dire d'autres sources que les combustibles fossiles. Pour se donner les moyens de ses ambitions, elle devra se convertir massivement à l'énergie éolienne (en mer notamment), à la biomasse, à l'énergie hydraulique, à l'énergie solaire et aux biocarburants obtenus à partir de matières organiques. L'étape suivante pourrait consister à passer à une économie fondée sur l'hydrogène.
Prendre soin de l'environnement
Pour contribuer à endiguer le réchauffement planétaire, des plafonds limitent dorénavant la quantité d'émissions de dioxyde de carbone (CO2) que les industries européennes gourmandes en énergie sont autorisées à rejeter dans l'atmosphère. Les entreprises disposent d'un quota d'émissions. Celles qui émettent plus que leur quota peuvent acheter des droits d'émission à celles qui ne l'ont pas consommé entièrement. Cette mesure encourage une utilisation plus efficace de l'énergie, réduit la pollution et aide l'UE à honorer sa promesse, faite dans le cadre du protocole de Kyoto sur le changement climatique, de réduire à l'horizon 2008-2012 les émissions de 8 % par rapport aux niveaux de 1990.
Quand les engagements internationaux actuels seront renouvelés, en 2012, l'UE exhortera les pays développés à réduire collectivement, d'ici à 2020, leurs émissions de gaz à effet de serre d'environ 30 % par rapport aux niveaux de 1990. Quels que soient les objectifs des autres pays, l'UE s'est de son côté fermement engagée à mettre en œuvre une réduction d'au moins 20 % à cette échéance.
Elle envisage également d'appliquer les exigences de réduction des émissions à d'autres types d'installations industrielles ainsi qu'aux avions, et espère que d'autres pays la suivront dans cette voie. En Europe, la croissance des émissions dues au transport aérien risque d'anéantir plus du quart des efforts de réduction espérée pour 2012 du volume total des émissions de gaz à effet de serre.
Économiser l'énergie en l'utilisant plus efficacement
La consommation énergétique est particulièrement inefficace dans les bâtiments. Pour y remédier, l'UE a établi des normes de performance énergétique et des exigences de certification applicables aux bâtiments, prévu l'inspection régulière et obligatoire des chaudières et des systèmes de climatisation et adopté des normes applicables aux équipements consommant de l'énergie, tels que les appareils électroménagers.
Utiliser l’énergie plus intelligemment
La technologie jouera un rôle clé dans l'utilisation plus rationnelle de l'énergie. Le programme-cadre de l’UE en matière de recherche et de développement technologique finance une bonne partie de la recherche dans le domaine de l’énergie. En outre, le programme communautaire «Énergie intelligente» est doté de 730 millions d'euros à consacrer entre 2007 et 2013 au soutien de recherches portant sur les économies d'énergie, l'efficacité énergétique, les énergies renouvelables et les aspects énergétiques du transport.
L'énergie est au cœur de nos vies. Nous dépendons d'elle pour nos transports, pour chauffer nos maisons en hiver et les rafraîchir en été, et pour faire fonctionner nos usines, nos fermes et nos bureaux. Malheureusement, les combustibles fossiles, dont les réserves sont limitées, sont l'une des principales causes du réchauffement climatique. Nous ne pouvons dès lors plus nous reposer sur nos certitudes. En mars 2007, les dirigeants européens ont reconnu que le moment était venu de mettre en place une politique intégrée en matière d'énergie et d'environnement, dotée d'objectifs clairs et d'échéances précises en matière de réduction de l'utilisation de combustibles fossiles, d'économies d'énergie et de développement d'énergies de substitution.
Près de 80 % de la consommation d'énergie de l'Union européenne (UE) est assurée par des combustibles fossiles — pétrole, gaz naturel et charbon. Une part importante et croissante de ces combustibles provient de l'extérieur de l'Union, rendant celle-ci vulnérable aux diminutions d'approvisionnement et aux hausses de prix. D'ici à 2030, sa dépendance à l'égard des importations de pétrole et de gaz pourrait passer respectivement à 93 % et 84 % si elle ne maîtrise pas sa consommation énergétique et qu'elle ne diversifie pas ses sources d'énergie. Si l'UE souhaite limiter les effets du changement climatique, une telle diversification est pourtant indispensable.
L'avenir exige de combiner plusieurs éléments:
réduire la consommation énergétique de 20 % par rapport aux projections pour 2020;
accroître de 20 % d'ici à 2020 la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique totale;
faire passer à au moins 10 % d'ici à 2020 la part des biocarburants dans la consommation totale d'essence et de diesel, à condition que des biocarburants durables de deuxième génération provenant de cultures non alimentaires soient disponibles sur le marché;
réduire les émissions de gaz à effets de serre d'au moins 20 % d'ici à 2020;
réaliser un marché intérieur de l'énergie apportant des bénéfices tangibles aux particuliers et aux entreprises;
renforcer la synergie de la politique énergétique de l'UE avec d'autres politiques, notamment en matière d'agriculture et de commerce;
intensifier la coopération internationale.
Les importations restent essentielles
La véritable sécurité à long terme de l'approvisionnement nécessite aussi de ne pas être exagérément dépendant d'un petit nombre de pays pour ses approvisionnements, ou de contrebalancer cette dépendance par une étroite coopération sur le plan des investissements et des transferts de technologie, avec des pays tels que la Russie (source majeure de combustibles fossiles et éventuellement d'électricité) et les pays producteurs de pétrole et de gaz d'Europe orientale, d'Afrique du Nord et de la région du Golfe.
L'UE et sept pays du sud-est de l'Europe ont mis en place une communauté unique de l'énergie réunissant ces 34 pays, afin que les règles du marché de l'énergie soient identiques dans toute la zone le moment venu. L'UE jouira notamment d'une sécurité de l'approvisionnement accrue pour l'acheminement du gaz et de l'électricité transitant par ces pays. Les marchés de l'énergie des pays hors UE fonctionneront de manière plus efficace en appliquant les règles de l'UE et leurs consommateurs bénéficieront d'une compétitivité accrue des marchés, les prix subventionnés étant réservés à ceux qui en ont le plus besoin. Une feuille de route a été adoptée en vue d'établir un projet similaire, rassemblant l'UE et dix pays bordant les mers Noire et Caspienne.
Diversifier les sources d'énergie
Les éoliennes: une des solutions possibles. Mais tout cela n'est pas suffisant. Si l'UE veut freiner le changement climatique, elle devra jouer son rôle, tout comme d'autres pays et régions. L'UE espère, d'ici à 2050, tirer plus de la moitié de l'énergie qu'elle consomme — production d'électricité, industrie, transports, activités domestiques — de sources ne produisant pas d'émissions de CO2, c'est-à-dire d'autres sources que les combustibles fossiles. Pour se donner les moyens de ses ambitions, elle devra se convertir massivement à l'énergie éolienne (en mer notamment), à la biomasse, à l'énergie hydraulique, à l'énergie solaire et aux biocarburants obtenus à partir de matières organiques. L'étape suivante pourrait consister à passer à une économie fondée sur l'hydrogène.
Prendre soin de l'environnement
Pour contribuer à endiguer le réchauffement planétaire, des plafonds limitent dorénavant la quantité d'émissions de dioxyde de carbone (CO2) que les industries européennes gourmandes en énergie sont autorisées à rejeter dans l'atmosphère. Les entreprises disposent d'un quota d'émissions. Celles qui émettent plus que leur quota peuvent acheter des droits d'émission à celles qui ne l'ont pas consommé entièrement. Cette mesure encourage une utilisation plus efficace de l'énergie, réduit la pollution et aide l'UE à honorer sa promesse, faite dans le cadre du protocole de Kyoto sur le changement climatique, de réduire à l'horizon 2008-2012 les émissions de 8 % par rapport aux niveaux de 1990.
Quand les engagements internationaux actuels seront renouvelés, en 2012, l'UE exhortera les pays développés à réduire collectivement, d'ici à 2020, leurs émissions de gaz à effet de serre d'environ 30 % par rapport aux niveaux de 1990. Quels que soient les objectifs des autres pays, l'UE s'est de son côté fermement engagée à mettre en œuvre une réduction d'au moins 20 % à cette échéance.
Elle envisage également d'appliquer les exigences de réduction des émissions à d'autres types d'installations industrielles ainsi qu'aux avions, et espère que d'autres pays la suivront dans cette voie. En Europe, la croissance des émissions dues au transport aérien risque d'anéantir plus du quart des efforts de réduction espérée pour 2012 du volume total des émissions de gaz à effet de serre.
Économiser l'énergie en l'utilisant plus efficacement
La consommation énergétique est particulièrement inefficace dans les bâtiments. Pour y remédier, l'UE a établi des normes de performance énergétique et des exigences de certification applicables aux bâtiments, prévu l'inspection régulière et obligatoire des chaudières et des systèmes de climatisation et adopté des normes applicables aux équipements consommant de l'énergie, tels que les appareils électroménagers.
Utiliser l’énergie plus intelligemment
La technologie jouera un rôle clé dans l'utilisation plus rationnelle de l'énergie. Le programme-cadre de l’UE en matière de recherche et de développement technologique finance une bonne partie de la recherche dans le domaine de l’énergie. En outre, le programme communautaire «Énergie intelligente» est doté de 730 millions d'euros à consacrer entre 2007 et 2013 au soutien de recherches portant sur les économies d'énergie, l'efficacité énergétique, les énergies renouvelables et les aspects énergétiques du transport.
Le marché unique de l'énergie
Un marché de l'énergie compétitif constitue un atout pour l'utilisation efficace de l'énergie. Dans le passé, les marchés nationaux du gaz et de l'électricité formaient des «îlots» distincts à l'intérieur de l'UE, où les activités de fourniture et de distribution étaient entre les mains de monopoles. Aujourd'hui, ces marchés sont ouverts à la concurrence et les frontières nationales des marchés de l'énergie sont en train de disparaître.
L'UE facilite la mise en concurrence en octroyant des financements pour raccorder les réseaux isolés et améliorer les interconnexions transfrontières, tant aux frontières intérieures qu'aux frontières de l'Union. Les règles du marché unique de l'énergie donnent à tous les fournisseurs égal accès à tous les réseaux de distribution et à tous les réseaux de conduites d’énergie. Des mesures visant à renforcer l'application effective de ces droits sont en cours de discussion.
L'ouverture des marchés de l'énergie s'est faite progressivement, en commençant par les grandes entreprises pour terminer par les particuliers. L'intensification de la concurrence qui s'en suit va de pair avec un renforcement de la protection. Il existe des mesures de sauvegarde pour protéger les consommateurs contre les coupures de courant ou les pannes de chauffage. Grâce à ces sauvegardes, les réductions de coûts décidées par les fournisseurs en concurrence ne risqueront pas d'entraîner un sous-investissement, les consommateurs qui vivent dans des régions isolées ou ont des revenus modestes ne devront pas craindre d'être délaissés sous prétexte qu'ils sont trop éloignés ou quantité négligeable, et la relève sera toujours immédiatement assurée si un fournisseur devait arrêter ses activités.
Dernière mise à jour: Septembre 2007
http://europa.eu/pol/ener/overview_fr.htm
Voilà où nous en sommes tout du moins dans les textes.
Dans la pratique face à l'accélération de la crise énergétique, il est urgent de fixer des objectifs, de se donner des moyens et de la volonté de les atteindre.
Il faut savoir faire feu de tout bois si l'on peut dire et ne pas oublier que la facture énergétique pése dans le coût des prix de revient tant des produits manufacturés que des produits de service. Même un PC a besoin d'une prise électrique!
Plus nous saurons maîtriser l'utilisons de l'énergie plus nous serons compétitfs et c'est aussi une façon de préserver ce que d'aucuns appellent le modéle social européen.
L'enjeu mérite de transcander les clivages politiques d'une part et d'en faire un véritable fil rouge de la politique de l'union d'autre part. Enfin c'est un domaine dans lequel il serait opportun de mettre en place les fameux grands projets si chers à Jacques Delors.
j-luc- Nombre de messages : 72
Age : 68
Emploi/loisirs : consultant formateur en ressources humaines.
Date d'inscription : 14/05/2008
Feuille de personnage
openplay:
Réponse
je suis d'accord avec cette analyse au niveau théorique. le problème pratique vient surtout que les pays européens sont d'accord lorsque tout va bien, mais que dès qu'un grain de sable vient se glisser dans la belle mécanique, les bonnes résolutions retombent à plat. Prenons le nucléaire. la Belgique et l'Allemagne sont engagés dans un programme de désengagement du nécléaire, mais aujourd'hui, beaucoup de leaders politiques de ces pays commencent à se rendre compte qu'au niveau de l'alternative à production égale, c'est irréaliste. A l'inverse, la France veut moderniser son parc nucléraire. Mais au niveau de la production d'électricité, se pose encore le problème du prix de vente du kilowatt/heure. Parce que tout plan énergétique doit aussi s'assurer que les citoyens aient accès à une énergie abordable. EDF cadenasse l'approvisionnement en électricité parce qu'il est propriétaire du parc nucléaire. Ainsi, bien qu'étant excédentaire en production, le prix de l'électricité est le plus élevé d'Europe bien que le parc nucléaire soit amortie. Comment expliqué aux français que le kilowatt/heure est plus cher pour lui que pour un allemand qui importe le kilowatt/heure d'EDF ? Effectivement, un tel plan est non seulement crédible en théorie, mais en pratique, il faudrait des règles Européennes communes de mise en pratique et aussi l'assurance que l'électricité demeurera abordable pour l'Européen. Ce qui commence à ne polus être trop le cas pour de plus en plus de retraités et de sans-emplois. Bientôt, cela touchera la frange la plus basse de la classe moyenne.
dolby174- Invité
C dans l'air
je vous conseille de visiter le site de C dans l'air de France 5 : Et maintenant la guerre de l'uranium.
flibusti- Invité
Volonté, cohérence et impulsion.
La volonté tout d'abord de rester maître du jeu autant que faire se peut à travers cette course aux ressources, véritable guerre économique.
Cohérence en ne privatisant pas nos secteurs énergétiques nationaux mais en faisant exactement le contraire. Pourquoi?
Pour donner l'impulsion.
Comment?
Un exemple: Lorsque j'allais sur le site nucléaire de Creys-Malville, là où se trouvait superphénix, je pouvais constater que sur le parking des agents EDF il y avait des véhicules immatriculés en Italie et en Belgique. Nous pouvons si les états en ont la volonté mettre en place des collaborations pour développer nos fillières énergétiques.
L'europe dispose de deux avantages qu'elle aurait tord de ne pas exploiter. Il s'agit de sa géographie et de ses climats. On peut facilement imaginer une coopération entre le Royaume Uni, le Danemark et l'Allemagne pour la construction de centrales hydro électriques, ces pays ont suffisament de côtes maritimes pour cela, idem pour le solaire avec le Portugal, l'Espagne, l'Italie et la France.
Bref nous disposons sur le plan naturel de tout ce qu'il faut pour travailler dans différentes directions.
Cohérence en ne privatisant pas nos secteurs énergétiques nationaux mais en faisant exactement le contraire. Pourquoi?
Pour donner l'impulsion.
Comment?
Un exemple: Lorsque j'allais sur le site nucléaire de Creys-Malville, là où se trouvait superphénix, je pouvais constater que sur le parking des agents EDF il y avait des véhicules immatriculés en Italie et en Belgique. Nous pouvons si les états en ont la volonté mettre en place des collaborations pour développer nos fillières énergétiques.
L'europe dispose de deux avantages qu'elle aurait tord de ne pas exploiter. Il s'agit de sa géographie et de ses climats. On peut facilement imaginer une coopération entre le Royaume Uni, le Danemark et l'Allemagne pour la construction de centrales hydro électriques, ces pays ont suffisament de côtes maritimes pour cela, idem pour le solaire avec le Portugal, l'Espagne, l'Italie et la France.
Bref nous disposons sur le plan naturel de tout ce qu'il faut pour travailler dans différentes directions.
j-luc- Nombre de messages : 72
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Emploi/loisirs : consultant formateur en ressources humaines.
Date d'inscription : 14/05/2008
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question à J-Luc
que penses-tu de la promesse de Sarko d'implanter le second EPR à Givet en compensation de la disparition du centre commando ? Au fait, si tu passes par les ardennes, vue que tu as bossé à Chooz, contacte-moi par mail Openview pour qu'on se fasse une bouffe. Chooz/vireux Wallerand, c'est juste 10 kms.
jimmyolsen- Admin
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Date d'inscription : 23/04/2008
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Réponse à Jimmy
Je suis toujours partant pour une bouffe mais là le mois prochain je vais un peu plus au sud en Anjou pour être précis.
Elle n'est pas simple ta question. Un centre d'entrainement commando et un EPR ce ne sont pas des choses vraiment comparable.
Il semble que l'entretien de la citadelle revient à 500 000 euros/an. Hors il me semble bien que cette citadelle "Vauban" est maintenant classée.
La construction d'un EPR c'est du travail pour la durée du chantier en premier pour les entreprises de BTP comme par exemple GTM, Babich,Forclum, SPR. Ensuite viennent les entreprises électromécaniques comme Areva,Alstom.
Au niveau EDF ce sont d'abord les agents de la branche "équipement" qui interviennent c'est l'équivalent du BTP à EDF, puis ce sont les "thermiciens" qui prennent les choses en main.
Il reste à savoir combien il y aurait de tranches. Mais grosso-modo dès les phases de test avant le raccordement au réseau ça ne devrait pas représenter plus de 300 emplois essentiellement des agents EDF.
Souvent des accords sont conclus au niveau pour que soit embauché de la main d'oeuvre locale. Mais ce sont des contrats de travail conclus pour la durée du chantier. C'est vrai que pendant quelques années cela va un peu "booster" l'économie locale; mais ensuite....
En fait si l'on voulait réfléchir en terme d'emploi, il me semble qu'il serait plus judicieux de regarder ce qu'il faut faire pour dynamiser l'économie locale en s'appuyant entre autre sur le CLE - Comité local pour l'Emploi -. Il s'agit d'une structure paritaire qui regroupe les chefs d'entreprise, les syndicalistes et les élus locaux. Ces CLE ont souvent fait de l'exellent boulot car ils bossent dans une logique de bassin d'emploi en liant la production et l'aménagement du territoire entre autre ce qui crée un vrai tissu social.
Pour revenir au CEC N°2, sauf erreur de ma part il a été le 1 CEC de France créé à la fin de la seconde guerre mondiale. Le N°1 étant le CNEC -Centre National d'Entrainement Commando- implanté à Montlouis Pyrénnées orientales créé suite à la dissolution du 11 Choc - aussi une forteresse Vauban - qui faisait partie de la 11 Division Parachutiste et qui aujourd'hui est devenu inter-arme.
Je trouve dommage que l'on ne garde pas le CEC de Givet pour deux raisons: Ses parcours du risque sont sans doute les meilleurs de France et le véritable esprit commando y est fortement ancré et présent sans tapage et sans "rouler les mécaniques".
Je crois que ce qui serait intéressant c'est de connaître l'avis de la population. Elle devrait pouvoir se prononcer en toute connaissance de cause puisque à Chooz il y a une centrale de la fillière charbon et une seconde de la fillière PWR.
Elle n'est pas simple ta question. Un centre d'entrainement commando et un EPR ce ne sont pas des choses vraiment comparable.
Il semble que l'entretien de la citadelle revient à 500 000 euros/an. Hors il me semble bien que cette citadelle "Vauban" est maintenant classée.
La construction d'un EPR c'est du travail pour la durée du chantier en premier pour les entreprises de BTP comme par exemple GTM, Babich,Forclum, SPR. Ensuite viennent les entreprises électromécaniques comme Areva,Alstom.
Au niveau EDF ce sont d'abord les agents de la branche "équipement" qui interviennent c'est l'équivalent du BTP à EDF, puis ce sont les "thermiciens" qui prennent les choses en main.
Il reste à savoir combien il y aurait de tranches. Mais grosso-modo dès les phases de test avant le raccordement au réseau ça ne devrait pas représenter plus de 300 emplois essentiellement des agents EDF.
Souvent des accords sont conclus au niveau pour que soit embauché de la main d'oeuvre locale. Mais ce sont des contrats de travail conclus pour la durée du chantier. C'est vrai que pendant quelques années cela va un peu "booster" l'économie locale; mais ensuite....
En fait si l'on voulait réfléchir en terme d'emploi, il me semble qu'il serait plus judicieux de regarder ce qu'il faut faire pour dynamiser l'économie locale en s'appuyant entre autre sur le CLE - Comité local pour l'Emploi -. Il s'agit d'une structure paritaire qui regroupe les chefs d'entreprise, les syndicalistes et les élus locaux. Ces CLE ont souvent fait de l'exellent boulot car ils bossent dans une logique de bassin d'emploi en liant la production et l'aménagement du territoire entre autre ce qui crée un vrai tissu social.
Pour revenir au CEC N°2, sauf erreur de ma part il a été le 1 CEC de France créé à la fin de la seconde guerre mondiale. Le N°1 étant le CNEC -Centre National d'Entrainement Commando- implanté à Montlouis Pyrénnées orientales créé suite à la dissolution du 11 Choc - aussi une forteresse Vauban - qui faisait partie de la 11 Division Parachutiste et qui aujourd'hui est devenu inter-arme.
Je trouve dommage que l'on ne garde pas le CEC de Givet pour deux raisons: Ses parcours du risque sont sans doute les meilleurs de France et le véritable esprit commando y est fortement ancré et présent sans tapage et sans "rouler les mécaniques".
Je crois que ce qui serait intéressant c'est de connaître l'avis de la population. Elle devrait pouvoir se prononcer en toute connaissance de cause puisque à Chooz il y a une centrale de la fillière charbon et une seconde de la fillière PWR.
j-luc- Nombre de messages : 72
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@jimmy
ne rêve pas. il n'y aura pas d'EPR à Givet. le site désigné est Carcassonne. Pour la perte de ses commandos, Givet recevra quelques centaines de milliers d'euros qui ne représenteront qu'une miette par rapport aux revenus que généraient les militaires. Et je ne te parle pas de la dévalution du parc mobilier. Cela fait 20 ans que les Ardennes voient ses habitants partir à cause de l'incurie des décideurs politiques du département et du pays. De GAulle avait voulou, en 1968, les Ardennes vertes. Ses sucesseurs sont à la veille de les réaliser. Les travailleurs, là-dedans ? Tout le monde s'en fout. Comme d'habitude.
JM-08- Invité
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